L’artiste Richard Linares anime les Halles de Narbonne jusqu’au 31 décembre. Ses œuvres, inspirées par ce qui l’entoure captivent les visiteurs. Un hommage vibrant à la créativité et à la tradition locale.

Richard Linares est un hôte permanent des Halles qui invitent à la fête tous les Narbonnais et d’autres depuis le 19 et jusqu’au 31 décembre.

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Au centre du marché, il présente à chaque fois « une peinture sur toile rattachée à l’esprit du sujet du jour, la facture des musiciens ». Ce dimanche 21 décembre, les cordes cévenoles inspirent ses tubes d’acrylique. Le peintre est plus proche des harmoniques dissonantes. En fin de matinée, il flotte même près des Jardins de Loulou comme un parfum de bal digne des Chroniques de Bridgerton

Jusqu’à présent, c’est le côté commerçant des Halles qui transpiraient dans les toiles de Richard Linares. Une façon d’exprimer cette passion « qui m’anime depuis toujours. Elle a évolué au fil des expositions, à des participations à des concours d’affiche ou des Peintres dans la rue ». Il remporte des prix, est classé une dizaine de fois lauréat. Pas de quoi bouder les exhibitions dans la rue et apprécier toujours de profiter d’une ambiance ou d’un paysage à croquer.

"Je suis inspiré par les techniques des artistes qui viennent surtout du classique."

« Je suis inspiré par les techniques des artistes qui viennent surtout du classique. »
L’Indépendant – C. C.

À 56 ans, ce Narbonnais pure souche définit son travail comme « porté par la représentativité ». « Je suis inspiré par les techniques des artistes qui viennent surtout du classique », dit-il. On trouve aussi dans le geste de Richard Linares un côté fantasque qu’il revendique avec plaisir. « Peindre une forêt féerique me plaît beaucoup, par exemple. Le côté fantastique, un peu bande dessinée, ses personnages plein de vigueur aussi. »

S’il ne s’astreint pas à l’acrylique, le résultat n’est jamais sombre. L’éclat est important dans la texture. L’artiste peint aussi sur commande, plutôt à domicile. Encore bouleversé par la perte de sa maman, Richard Linares ne peut s’empêcher de mettre en avant l’appartement qu’elle occupait : « Je lui ai fait une chambre inspirée d’un jardin en treillis très poétique. Ma tante, je lui ai fait un thème plus princesse, très conte de fées. » Toujours avec cette délicatesse qui définit Michel Linares.

Jusqu’à la fin du mois de décembre (sauf le lundi), il est possible d’apprécier le travail de l’artiste dans les Halles.