Les relations commerciales entre la Chine et l’Europe se sont encore un peu plus tendues ces derniers mois, notamment en raison de la prépondérance des questions géopolitiques, en atteste la récente visite d’Emmanuel Macron dans l’ex-Empire du Milieu, mais aussi de la réorientation des exportations chinoises vers l’Europe. A cela s’ajoute les enquêtes anti-dumping, les hausses de droits de douane, le quasi-monopole chinois sur les terres rares, les taxes sur les petits colis… Malgré tout, la Chine demeure une destination de choix pour les exportateurs du Vieux continent.
Les autorités chinoises ont annoncé le 16 décembre la mise en place de droits de douane antidumping allant de 4,9% à 19,8% sur le porc européen. De son côté, Bruxelles a imposé des mesures anti-dumping sur les vis sans tête et les patins de chenille en acier made in China. Cette nouvelle passe d’armes s’inscrit dans la droite des lignes des enquêtes et mesures douanières prises par les deux blocs sur les voitures électriques, le cognac ou encore les produits laitiers.
Fait nouveau, cependant : en raison de la mise en place de droits de douanes par l’administration Trump sur les marchandises chinoises, les entreprises de l’ex-Empire du Milieu, à la recherche de relais de croissance, ont jeté leur dévolu sur l’Europe. Tant et si bien que cette dernière craint une déferlante de biens de consommation bons marché, qui arrive notamment via l’e-commerce. L’UE a eu beau mettre en place une taxe de trois euros par petit colis, il n’est pas certain qu’elle endigue ce flux colossal de marchandises…
Dans ce contexte, et malgré une consommation des ménages qu’on attend toujours de voir vraiment décoller, la Chine reste un marché incontournable pour les entreprises françaises et européennes, quelle que soit leur taille.
Pour revenir sur ces enjeux complexes, voici une sélection d’article parus ces derniers mois sur notre site et diffusés via nos newsletters hebdomadaires L’Info Export et Daf Export.
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Sophie Creusillet