Camille Combal s’est imposé comme l’une des
figures incontournables du paysage audiovisuel français. Animateur,
chroniqueur et humoriste, il a su séduire le public grâce à son
humour, sa spontanéité et sa capacité à réinventer le jeu
télévisé.
Après avoir débuté sur les chaînes musicales et dans des
émissions de radio, il a rapidement pris la tête
de programmes populaires comme
Danse avec les stars,
Mask Singer ou encore
Qui veut gagner des millions
?, consolidant ainsi sa place parmi les animateurs les plus en
vue de sa génération.
Une émission innovante qui
bouscule les codes
Selon Télé Magazine, l’animateur a pris les commandes
de Qui sera le plus nul ?,
un jeu adapté d’un format norvégien où des célébrités retournent
sur les bancs de l’école pour éviter de décrocher le trophée. Il a
confié : « Oui, je trouve que c’est un programme très
novateur, encore plus pour TF1. On ne va pas se mentir,
c’est quelque chose qu’on n’a pas l’habitude de voir dans la
narration, la mise en scène et la réalisation, d’extrêmement
audacieux, et j’aurais été déçu de ne pas en faire partie. Je suis
hyper heureux. On a eu quartier libre pour s’amuser ».
Le casting a également été
pensé pour surprendre et déstabiliser. « On a un casting
disruptif et inattendu ! Qui aurait cru qu’on mettrait
dans une même salle de classe
Nabilla, JoeyStarr et l’humoriste Paul de Saint Sernin ? »
explique-t-il. Selon lui, Qui
sera le plus nul ? cherche à valoriser différents types
d’intelligence : « Pour de multiples raisons, certains d’entre
eux n’ont pas eu un cursus d’études long, mais les leurs sont
différentes. On a essayé d’être positif et sympa sur ce point tout
au long du programme, par égard aussi pour les
téléspectateurs ».
Camille Combal : un rôle d’animateur entre pédagogie et
divertissement
Dans ce jeu, il endosse le
rôle de professeur, mais sans pour autant jouer un personnage :
« Je reçois les candidats, j’ai vraiment un rôle d’animateur.
Eux se mettent dans la peau d’élèves, donc j’endosse par la force
des choses le statut de professeur, mais je ne remplace pas
Gérard Klein dans L’instit ! » souligne-t-il à
Télé Magazine. Inspiré
par sa propre expérience familiale et Montessori, il précise :
« Mon fils est en école Montessori. J’ai donc
fait une animation Montessori, tout simplement ! On accueille, on
dialogue, on comprend. Il y a des émotions, il faut les gérer, mais
on les laisse apparaître ».
L’émission ne se limite pas à
la culture générale. Les participants doivent
aussi faire preuve de logique, d’observation et de sens pratique à
travers des épreuves variées : questionnaires à choix multiples,
commentaires d’images, défis d’agilité ou orthographiques.