Alors que le tribunal administratif de Rennes, a rendu lundi 22 décembre, un non-lieu concernant le recours en référé-suspension déposé pour tenter d’empêcher le Département du Finistère de « raser le site des Roches Blanches et d’en expulser ses habitants », Jean Cathala assume publiquement être « le citoyen de Douarnenez extérieur aux Roches Blanches » à l’origine de cette démarche judiciaire, et détaille les raisons de son engagement qu’il assure vouloir poursuivre « devant les diverses juridictions civiles et administratives pour faire reconnaître que cette vente ne peut être considérée comme légale ». Pour Jean Cathala, il s’agit de « demander à la justice d’empêcher la mise en œuvre de ce projet destructeur », porté selon lui conjointement par la maire de Douarnenez, Jocelyne Poitevin, et le président du Département, Maël de Calan.

Trois procédures imbriquées et contestées

L’auteur décrit trois procédures distinctes mais imbriquées : la délibération départementale de septembre, l’autorisation du 3 novembre 2025 permettant l’exercice du droit de préemption, et une vente de gré à gré conclue le 10 décembre 2025 au tribunal judiciaire d’Auxerre pour 300 000 €, qualifiée d’« opaque » et contestée devant la cour d’appel de Paris. Jean Cathala rappelle que « les habitants des Roches Blanches […] avaient fait une offre mieux-disante à 320 000 € », et dénonce « le caractère illégal de la participation du Département » à cette vente. Au-delà du volet juridique, la lettre met en cause la gouvernance locale. L’auteur évoque « l’opacité organisée autour de toutes ces procédures ». Il décrit un rapport de force politique dominé par le Département.

Un appel au dialogue entre Douarnenistes

Jean Cathala dénonce enfin une dimension humaine et sociale, parlant de « l’extrême violence manifestée à l’encontre d’une cinquantaine d’habitants de Douarnenez » et de la propagation de « rumeurs malveillantes, les mensonges et contre-vérités ». Malgré la virulence de ses critiques, l’auteur appelle à une issue locale et apaisée : « Loin des oukases venant du président du Département du Finistère, c’est entre Douarnenistes, que nous devrons trouver une solution », estimant la polémique « gonflée artificiellement ». Il conclut en saluant des habitants décrits comme « des personnes d’une grande sincérité et d’une grande bienveillance », « à l’image de notre ville, dans laquelle elles ont donc toute leur place ».