Ce mardi 23 décembre 2025, une rixe a éclaté place Garibaldi, vers 13 heures, à Nice. Elle s’est déroulée sur le quai de la station de tramway, et a opposé deux toxicomanes.

L’un des deux a sorti un couteau et a balafré son opposant au visage, lui infligeant une blessure de près de sept centimètres. La scène, sur une place très fréquentée en cette période de fêtes, a été vue par de nombreux témoins. L’un d’eux a pressé le bouton d’une des bornes d’appel d’urgence installées un peu partout à Nice.

Elle permet aux agents du Centre de supervision urbain de braquer immédiatement les caméras vers les lieux d’une agression. Ces mêmes agents ont pu suivre l’agresseur à la trace. Il a été interpellé par la police municipale et remis à un officier de police judiciaire. L’individu a été placé en garde à vue.

303 bornes d’appel installées en ville

Christian Estrosi, maire de Nice, s’est félicité sur X (ex-Twitter), de cette interpellation. Près de 303 bornes d’appel d’urgence ont été installées à Nice en des endroits stratégiques, «ainsi que 1.700 boîtiers d’alertes implantés dans des écoles et commerces», précise Anthony Borre, premier adjoint, à Nice-Matin.

En appuyant sur le bouton d’alerte, le témoin d’une agression ou d’un attentat entre en communication audio et vidéo avec un policier municipal du CSU. Ce dernier peut activer les caméras à proximité de la borne afin de localiser le danger et envoyer des agents sur le terrain. C’est ce qui s’est passé ce mardi. L’activation d’une de ces bornes avait permis d’interrompre, le 29 octobre 2020, le parcours meurtrier d’un terroriste en la basilique Notre-Dame. Une patrouille de quatre policiers municipaux était immédiatement intervenue pour le neutraliser.