Les trois chefs d’État avaient brièvement échangé samedi lors des obsèques du pape François, à Rome, avant que Donald Trump et Volodymyr Zelensky s’entretiennent en tête à tête.
«Beaucoup de fausses informations circulent. C’est indécent car ce qui se joue : des vies et notre sécurité collective». L’Élysée a fermement démenti le fait qu’Emmanuel Macron ait été écarté sans ménagement de la rencontre entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky lors des obsèques du pape François, à Rome, le 26 avril dernier. Dans son tweet, l’Elysée cite la chronique de l’éditorialiste d’Europe 1 Vincent Hervoët, qui soutenait lundi dans l’émission l’Heure des pros sur Cnews qu’Emmanuel Macron avait été exclu de cette rencontre par le président américain.
En marge de la cérémonie, les chefs d’État ukrainien et américain ont été filmés en train de discuter, chacun assis sur une chaise, en plein cœur de la basilique Saint-Pierre. Emmanuel Macron et Keir Starmer, le premier ministre britannique, se sont ensuite joints à la conversation. Si la séquence a fait le tour du monde, nul ne sait ce qu’ils se sont dit.
«C’est indécent»
Or, selon le tabloïd britannique The Sun qui dit avoir demandé à une «liseuse de lèvres professionnelle» de lire sur les lèvres de Donald Trump, le président français aurait été repoussé par son homologue américain, qui l’aurait vertement tancé : «Ce n’est pas votre droit d’être ici. Vous allez me rendre un grand service et disparaître».
De quoi susciter l’ire de l’Élysée, qui accuse l’éditorialiste de relayer des propos «totalement faux». «Cette rencontre bilatérale entre les Présidents Trump et Zelensky était annoncée dès la veille et c’est une bonne chose qu’elle se soit tenue dans ce format. Il n’a jamais été question qu’il en soit autrement. Le Président de la République s’était coordonné en amont avec les Présidents Trump et Zelensky et le Premier ministre Starmer. Beaucoup de fausses informations circulent. C’est indécent car ce qui se joue : des vies et notre sécurité collective», a encore soutenu le palais présidentiel dans un bref post courroucé publié sur X.