C’est Noël avant l’heure chez le pépiniériste Sarivière. Géraud Vaillat, son dirigeant, aura octroyé au total 6 000 euros pour féliciter ses collaborateurs « des bons résultats » de l’entreprise.
C’est une initiative qui n’est pas très courante dans le milieu de l’entreprise. Le pépiniériste Sarivière, basé à Maurin, aura versé cette année à ses salariés jusqu’à 6 000 euros de prime sur le partage de la valeur, l’ex-prime Macron créé au lendemain de la pandémie du Covid-19.
« En ces temps d’incertitude budgétaire, d’économie morose, il est toujours bon, me semble-t-il, de mettre en avant les efforts des entreprises qui veulent protéger le pouvoir d’achat de leurs salariés », explique Géraud Vaillat, dirigeant de l’entreprise.
Un coût de 80 000 euros pour l’entreprise
Cette prime a été versée en deux temps. Les 25 salariés de l’entreprise ont reçu à la fin de l’été un premier versement compris entre 1 500 euros et 3 000 euros, « selon des critères d’ancienneté et de responsabilité ». « Cette prime est aujourd’hui doublée », ajoute le dirigeant. Le second versement a été effectué il y a quelques jours. L’entreprise Sarivière a été l’un des entreprises qui avait, très tôt, dans la région, décidé de suivre l’initiative de l’État avec la prime Macron. « Dès la première année, nous avons versé 1 000 euros, comme l’encourageait l’État », explique Géraud Vaillat. Il ajoute : « Nous sommes ensuite passés à 2 000 euros, puis à 3 000 euros. Rien ne nous oblige à la doubler, mais comme les collaborateurs ont fait du bon boulot, j’ai décidé de le faire »
Des années à venir qui « s’annoncent difficiles »
« L’entreprise a conforté son excellent positionnement sur le marché des entreprises du paysage de notre région, explique-t-il dans un courrier adressé à ses salariés. Et ce, même si l’activité économique se complique ». Sa décision se veut « un marqueur fort » de sa « reconnaissance » devant l’implication de ses salariés « et devant leur motivation ». Il table sur leur motivation dans les années à venir, « qui, avec la crise du bâtiment et de l’immobilier et des finances publiques, s’annoncent particulièrement difficiles ».