L’ancien président Donald Trump accuse le pays de se servir du pétrole, sa principale ressource, pour financer « le narcoterrorisme, la traite d’êtres humains, les meurtres et les enlèvements ». Caracas dément toute implication dans le trafic de stupéfiants et assure que Washington cherche à renverser son président Nicolás Maduro pour s’emparer des réserves pétrolières vénézuéliennes, les plus grandes de la planète.
« Acte d’agression flagrant »
« Les actes commis par les États-Unis vont à l’encontre de toutes les normes fondamentales du droit international », a lancé l’ambassadeur russe aux Nations unies, Vassili Nebenzia, qualifiant le blocus d’« acte d’agression flagrant ». « La responsabilité de Washington est également évidente dans les conséquences catastrophiques de cette attitude de cow-boy », a-t-il ajouté, lors d’une réunion d’urgence demandée par le Venezuela, avec le soutien notamment de la Russie et de la Chine.
« La Chine s’oppose à tous les actes d’unilatéralisme et d’intimidation et soutient tous les pays dans la défense de leur souveraineté et de leur dignité nationale », a pour sa part déclaré le représentant chinois, Sun Lei. « Les États-Unis feront tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger notre hémisphère, nos frontières et le peuple américain », leur a répondu l’ambassadeur Mike Waltz.