Tout ce qui peut se passer sur internet, ça fait vraiment peur ? Comment bien réagir ?  Cette habitante de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes (Ille-et-Vilaine) ne cachait pas son inquiétude après la conférence de Richard de Logu, le 16 décembre 2025 à la médiathèque. Une quinzaine de personnes a pu ensuite échanger.

L’intervenant, de l’association BUG a présenté  les risques énormes et malheureusement en forte augmentation de la désinformation, des fausses nouvelles, des infractions de presse, des atteintes à la vie privée, des diffamations et injures publiques, du racisme, de l’homophobie et des discriminations. Certains outils de l’Intelligence Artificielle alimentent aussi cette offensive ».

Lire aussi : POINT DE VUE. Infox, fake news… « Avalanche désinformationnelle »

Comment lutter ?

Richard de Logu a insisté sur  la vigilance et la vérification des contenus proposés. Des cadres réglementaires, en France et en Europe existent déjà depuis quelques années, comme la loi de 1881 sur la presse. Pour protéger les Européens, depuis le 17 février 2024, le règlement sur les services numériques encadre et surveille les activités des plateformes, en particulier celles des Gafam : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ».

L’intervenant a également mis l’accent sur la lutte contre les contenus illicites, la transparence et la modération en ligne, mais aussi sur la protection des mineurs contre toute menace sont les priorités de surveillance et d’action. L’Arcom est chargée en France de cette régulation ».

Lire aussi : Déjouer les fake news avec les journalistes de Ouest-France

Des questions du public

 Un marché énorme comme Ali Baba envahit le monde.   L’intelligence artificielle générative peut créer des avatars et inventer des vidéos qui dépassent le réel. .  La régulation est – elle possible au niveau mondial ?   Quel impact de ces immenses serveurs sur la consommation d’énergie . Les questions ont été nombreuses.

Richard de Logu a rappelé l’importance de l’éducation et aussi des contrôles de l’information  Nous avons travaillé avec des collégiens pour leur montrer qu’un modèle plus vertueux est possible. Il n’y a pas de fatalité, finalement c’est l’internaute qui décide.