- Christophe Beaugrand a reçu le président du Marché International de Rungis ce mercredi matin sur TF1.
- Stéphane Layani a évoqué le rush de Noël et incité les consommateurs à privilégier le « made in France ».
- Il regrette qu’il soit aujourd’hui devenu difficile de produire dans notre pays, avec de lourdes normes qui rendent moins attractifs les métiers agricoles.
En ce 24 décembre, Stéphane Layani était l’invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 ». Le patron de Rungis, qui n’est autre que le plus grand marché de produits frais au monde, a profité de cette période de fêtes pour rappeler l’importance de la souveraineté alimentaire.
« La souveraineté, c’est très important pour le consommateur », a-t-il assuré, que ce soit pour « avoir les produits dont il a besoin au moment où il en a besoin » ou pour bénéficier de « la qualité France ». Une vraie garantie, avec des denrées « contrôlées », qui s’accompagnent de « normes écologiques ».
Dans un contexte de crise agricole et de craintes autour de l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, Stéphane Layani a souligné que pour « la première fois depuis quasiment 50 ans », la « balance commerciale agricole est déficitaire » dans notre pays. « C’est-à-dire qu’on importe plus de produits qu’on en vend et qu’on en renvoie à l’étranger. »
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Même si la France reste « le pays agricole par excellence, en tout cas à la base », il est aujourd’hui « plus difficile de produire » dans l’Hexagone, estime le patron de Rungis. « Les agriculteurs ont des tas de contraintes, des charges. On a des règles plus complexes que certains voisins. Et le métier devient de moins en moins attractif pour les jeunes. » Dans ce contexte, il espère une prise de conscience de la part des pouvoirs publics, afin de valoriser ces professions et de « donner envie aux jeunes Français de devenir agriculteurs ».
TD
