Les cinq derniers mois ont vu paraître pas moins de trois études épidémiologiques analysant le risque de mélanome chez les personnes tatouées.
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Alors que la fréquence des mélanomes a augmenté ces 40 dernières années, tout comme la démocratisation des tatouages, les études scientifiques se multiplient pour investiguer un possible lien de cause à effet.

Une fleur ornée d’un prénom, un animal totem, un symbole graphique… Qu’ils célèbrent un événement de la vie ou affirment l’identité de celui qui les porte, les tatouages séduisent désormais près d’un Français sur cinq, une proportion qui pourrait même doubler dans certains pays développés. Avec un premier tatouage réalisé généralement tôt dans la vie, et des encres intégrant souvent des substances carcinogènes ou soupçonnées de l’être, les interrogations sur l’innocuité à long terme de cet ornement sont légitimes, notamment concernant le risque de cancer.

Le sujet préoccupe visiblement la communauté médicale, puisque les cinq derniers mois ont vu paraître pas moins de trois études épidémiologiques analysant le risque de mélanome chez les personnes tatouées. La fréquence de ces cancers de la peau a en effet augmenté ces 40 dernières années – soit la même période que celle qui a vu les tatouages se démocratiser. Les incertitudes entourant la toxicité des encres de tatouage ont d’ailleurs conduit…

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Le Figaro

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