REPORTAGE – Dimanche dernier, une soixantaine de personnes se sont rendues au hameau de Peïra Cava afin d’ériger une immense croix chrétienne, un geste qu’elles qualifient de «pacifique» mais non «prosélyte», malgré leur opposition à la loi de 1905.

21 décembre 2025, à Peïra Cava. Ils sont une soixantaine ce dimanche matin, à s’être donné rendez-vous à côté de la petite chapelle de pierre de Notre-Dame-des-Neiges, sur le boulevard éponyme. Au détour d’une longue route en lacets et au cœur du hameau de Peïra Cava, vestige d’une station hivernale florissante au siècle dernier, le calme de cette matinée dominicale n’est rompu que par le crissement des roues des voitures qui, sagement, s’alignent et se garent en contrebas. Les portières claquent. Les derniers retardataires rejoignent finalement le petit groupe habillé en noir ; il est 9 heures 30, tandis que les températures chutent lentement pour avoisiner les trois degrés. «Ma mère m’a demandé où je partais ce matin, et quand je lui ai dit, elle était ravie pour moi !», s’enthousiasme une jeune femme en rajustant son bonnet.

Elle fait partie des huit femmes et de la cinquantaine d’hommes décidés à entamer une courte procession dans le but d’installer une croix chrétienne, immense…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous