Il est sept heures, Strasbourg s’éveille… Ce mercredi 24 décembre, la ville est encore plongée dans le noir, illuminée seulement par quelques vitrines derrière lesquelles s’alignent les premières bûches pâtissières, convoitées, rue des Orfèvres, par une poignée de chalands habitués à faire la queue dès potron-minet.
Rue de la Nuée-Bleue, le marché alimentaire est déjà bien animé. Le chapon n’attend pas, même s’il sera peut-être un peu moins présent cette année sur les tables du réveillon. Celles des clients de la bouchère Christine Spiesser , en tout cas. « Pour moi, c’est un très très bon Noël ! Mes clients se font vraiment plaisir. Même s’ils réduisent un peu les volumes, ils prennent de belles viandes. Et ils sont beaucoup moins stressés que l’an dernier, ce qui est plus agréable pour tout le monde ! » remarque-t-elle, tout sourire. Hausse des prix des volailles oblige, elle les a orientés…