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Les trois prévenus de l’affaire dite «des Picasso surfacturés» ont été reconnus coupables par le Tribunal correctionnel de Genève, selon un jugement daté du 18 décembre que Le Temps a consulté. Thomas*, le marchand d’art soupçonné d’avoir trompé de riches collectionneurs basés à Genève, écope d’une peine privative de liberté de 36 mois, dont 6 sans sursis. Présenté comme son complice, Louis*, l’ex-homme de confiance des acheteurs de 54 Picasso, Bacon ou Monet, se voit infliger 24 mois de prison avec sursis. Les deux hommes devront en outre rembourser conjointement une cinquantaine de millions de francs. Enfin, Stanislas*, l’ex-directeur d’une fiduciaire genevoise, bénéficie lui aussi du sursis pour sa peine privative de liberté de 18 mois, mais devra rembourser les quelque 5 millions de francs qu’il a reçus dans cette histoire. Les avocats de deux premiers se disent choqués.

Cette affaire jugée en octobre à Genève concernait les relations troubles entre de riches ex-industriels d’origine russe établis à Genève et un marchand d’art qui leur a permis d’investir près d’un demi-milliard dans des œuvres d’art de grande valeur entre 2010 et 2015. Les premiers estimaient que le second était tenu par un contrat de courtier fixant sa rémunération à 5% des achats. Contrat qu’il n’aurait pas respecté afin d’encaisser à leur insu 50 à 60 millions d’honoraires.