Et si, après avoir tout surélevé, élargi et bardé de protections en plastique, l’industrie automobile redécouvrait une idée simple : le break. Dans une interview accordée à Autocar, le patron de Peugeot, Alain Favey, reconnaît que l’ère du tout-SUV ne durera pas éternellement. « Tout le monde, nous compris, lance de beaux SUV. Mais on sent bien qu’il faudra autre chose après », explique-t-il. Et lorsqu’on l’interroge sur un éventuel retour des breaks, la réponse est à la fois prudente et ouverte : pourquoi pas, si le marché redevient demandeur.
Le grand break Peugeot, un retour prochain? - Peugeot
L’industriel ne se fait pas d’illusions : la demande pour les breaks traditionnels est aujourd’hui bien plus faible qu’à l’époque du lancement de la 508. Mais certains signaux l’interpellent. Des modèles comme la BYD Seal 6, la Subaru E-Outback ou les variantes « Touring » électriques montrent qu’il existe encore une clientèle pour des familiales basses, longues et pratiques, surtout à l’heure où l’aérodynamique redevient un enjeu clé.
La réponse entre les mains des acheteurs
La condition est donc simple, et presque ironique : si les clients se lassent des SUV, Peugeot suivra. En clair, le retour d’une 508 SW (ou de son équivalent) dépend moins des designers que des acheteurs. À force de vouloir autre chose que des SUV, on finira peut-être par provoquer… le retour du break.