Il est presque 11 heures place Carnot à Lyon. La musique de Noël tourne en boucle, tandis qu’une dizaine de personnes patientent derrière les barrières. Parmi elles, Odile, 66 ans, retraitée venue de l’Est lyonnais, regarde sa montre. Elle attend l’ouverture, bien au chaud dans son manteau.

Pour cette habituée, le marché de Noël n’est pas une tradition lyonnaise, mais alsacienne. Ce qui compte, « c’est de proposer des produits locaux pour garder le savoir-faire français à Bellecour ou ailleurs », glisse-t-elle, en réaction au post Instagram de Grégory Doucet la veille, qui annonçait une étude sur une relocalisation pour 2028.

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La foule s’installe, les…