Alors que la majorité des Montpelliérains fêtaient Noël en famille ce mercredi soir, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Guizonnier, dans le quartier de La Paillade à Montpellier, assuraient la permanence du réveillon. Garde de 24 heures, organisation inchangée et vigilance constante ont rythmé la journée, marquée notamment par une intervention pour un départ de fumée sans gravité.

Pendant que la plupart des Montpelliérains réveillonnaient en famille ce mercredi soir, d’autres passaient la nuit de Noël loin de la table et des cadeaux. À l’instar des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Guizonnier, implantée dans le quartier de La Paillade, qui assuraient la permanence, comme chaque jour de l’année.

Les urgences ne prennent pas de congés

« À chaque garde, un sous-officier est affecté au fonctionnement de la caserne pendant vingt-quatre heures. Il n’y a rien de particulier pour le réveillon de Noël et pour Noël, c’est un fonctionnement courant », explique le sergent-chef Bouchti. La journée débute par le rassemblement à 7 h 30, l’appel de la garde et l’affectation aux véhicules. « Ce fonctionnement peut évoluer à tout moment selon les départs en intervention. »

Comme ce départ de fumée, survenu ce mercredi aux alentours de 14 heures, sur lequel quatorze des vingt-neuf personnels de garde ont été engagés. Une intervention parmi tant d’autres, heureusement sans gravité, qui rappelle que les urgences ne prennent pas de congés.

Un Père Noël coincé dans un conduit de cheminée…

Après le sport et un repas d’équipe légèrement amélioré pour l’occasion, ponctué par quelques petits chocolats distribués par la première adjointe Véronique Brunet pour saluer l’engagement des troupes, la vigilance est restée la même toute la journée et toute la nuit. « Si on compare le réveillon à un samedi soir de boîte de nuit, il n’y a rien qui change. Au pire, un Père Noël coincé dans un conduit de cheminée… mais c’est vraiment exceptionnel », sourit le sergent-chef.

La garde étant de vingt-quatre heures, la plupart fêteront Noël en famille ce midi. Comme les soignants, les personnels d’Ehpad, les policiers et bien d’autres, ces femmes et ces hommes en uniforme passent les fêtes au travail, tels des anges gardiens discrets, qui veillent sur la population pendant que la ville dort ou festoie. Et on les en remercie.