Que vous l’ayez reçu en cadeau ou que l’envie vous prenne de voir son adaptation avec Sydney Sweeney, une recension de l’ouvrage phénomène s’imposait. Sans prendre de gants.

Ah, les snobs ! À mesure que le nombre des lecteurs grossissait, les détracteurs et les moqueurs se soudaient contre cette couverture bleue, symbole de la littérature légère. Allant jusqu’au dédain pour ceux qui feuillettent l’ouvrage dans le métro, comme un aveu au grand jour de compromission avec l’air du temps. Lire La Femme de ménage  ? Cela reviendrait à réveillonner en chantant François Feldman, très fort, très mal, avant de dévorer un best of humoristique sur une chaîne du câble. Une séance de torture pour Alain Finkielkraut ; la mort de la civilisation.

L’industrie du livre doit pourtant à La Femme de ménage, saga reconnaissable à la simplicité de ses titres et de ses couvertures, produits marketings qui devraient connaître une nouvelle embellie en cette période de Noël. Sept millions en ont été vendus depuis 2023 en France. Les autres livres de McFadden, une médecin américaine qui ausculte des lésions cérébrales quand elle ne cherche pas à jouer avec les nerfs de ses lecteurs…

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Le Figaro

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