Cette année, la chaîne publique a choisi Jimmy Kimmel, une grande star des fameux « late night shows », dont l’émission avait été suspendue en septembre après qu’il avait accusé la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat de l’influenceur partisan de Donald Trump, Charlie Kirk. « Honnêtement, je crois que je n’ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année », a-t-il déclaré dès l’ouverture de son allocution.
« La tyrannie prospère ici », a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard. « Le fait qu’un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la Corée du Nord et à Los Angeles mais pas au Royaume-Uni », a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques : « Tout va très vite ».
« Une période difficile »