Un froid inhabituel s’abat sur la France
cette semaine, porté par un phénomène surnommé « Moscou-Paris ». Les
températures chutent et quelques flocons viennent ponctuer ce ciel
hivernal. Le temps reste encore sec, mais l’air pourrait bientôt se
charger d’humidité…
La France connaît aujourd’hui un Noël particulièrement froid,
marqué par un épisode hivernal intense appelé
« Moscou-Paris ». Ce phénomène
météorologique correspond à l’installation d’un courant
continental bien établi sur le pays, qui apporte des températures
nettement inférieures aux normales saisonnières. Selon Météo-Paris,
Noël 2025 est le plus froid depuis 2010. Même si cette situation
reste comparable aux hivers des années 1960 ou 1970 plutôt
qu’exceptionnelle. Ce système continuera d’influencer le
temps jusqu’à la fin de la semaine, maintenant des
conditions hivernales rigoureuses sur une grande partie du
territoire.
Entre mercredi soir et ce matin, une goutte froide d’altitude a
survolé la France en se dirigeant vers l’ouest. Entraînant de
faibles chutes de neige sur plusieurs régions. Notamment
Rhône-Alpes, le centre du pays, les Pays de la Loire et la
Bretagne. Bien que ces précipitations soient modestes,
elles accentuent la sensation de froid. Renforcée par un vent
continental persistant. Les habitants de ces régions doivent rester
vigilants sur les routes. Où la neige pourrait temporairement
rendre la circulation difficile.
Quand le phénomène « Moscou-Paris » s’invite dans le ciel
français
Alors que le pic de froid marque cette journée de Noël, le temps
restera majoritairement sec jusqu’à la fin de l’année. Néanmoins,
des précipitations méditerranéennes sont prévues sur le Languedoc
puis le Roussillon entre ce jeudi soir et vendredi soir. Ces
pluies, parfois soutenues, n’apporteront toutefois pas de
réchauffement, car les températures resteront basses.
Après ce Noël froid, les températures devraient augmenter
progressivement, même si les gelées nocturnes et matinales
continueront de toucher la plupart des régions. Les
journées resteront fraîches, et la vigilance reste de mise,
notamment dans les zones rurales et en altitude. Malgré cette
légère remontée des températures, l’influence du courant
« Moscou-Paris » persiste, et l’air sec contribue à accentuer la
sensation de froid lorsqu’il est combiné à des vents légers mais
continus.

© Mariana
Serdynska / Shutterstock
Vers une fin d’année encore hivernale
À partir de mercredi 31 décembre, le courant pourrait se
réorienter vers le nord, apportant de l’air plus humide et un temps
plus perturbé. Bien que les prévisions restent incertaines, il est
possible que des chutes de neige se produisent jusqu’en plaine dans
certaines régions. Ce basculement pourrait marquer la transition
entre un froid continental sec et un froid plus humide.
Avec des risques accrus de verglas et de routes glissantes,
notamment dans le nord et l’est du pays.
Malgré ces incertitudes, l’évolution générale laisse penser que
l’hiver se poursuivra de manière classique pour la saison. Les
températures resteront globalement basses, et les phénomènes de gel
continueront d’affecter les zones sensibles. Pour les Français,
cela signifie une vigilance particulière pour les déplacements,
mais aussi l’occasion de profiter d’un Noël blanc, rare dans
certaines régions depuis plusieurs années. Ce froid intense
illustre la variabilité climatique naturelle et rappelle que
le pays peut connaître des épisodes hivernaux rigoureux
similaires à ceux des décennies passées. Le phénomène
« Moscou-Paris » offre un aperçu marquant des hivers continentaux,
avec des températures basses, des gelées persistantes et des
précipitations neigeuses localisées. Les prochains jours seront
déterminants pour observer l’évolution de ce courant et mesurer son
impact sur la fin d’année. Qui pourrait se terminer sous un manteau
hivernal, entre gelées et neige éparse.