315 élèves et membres du personnel avaient été enlevés en novembre dans un pensionnat de l’État du Niger.

Un diocèse catholique du centre-nord du Nigeria a annoncé jeudi que tous les élèves et les enseignants enlevés par des hommes armés en novembre dernier avaient été retrouvés et étaient désormais avec leurs familles.

L’Association chrétienne du Nigeria (CAN) avait déclaré en novembre que 315 élèves et membres du personnel avaient été enlevés au pensionnat mixte Sainte-Marie de Papiri, dans l’État du Niger. Une cinquantaine de personnes se sont échappées immédiatement après les enlèvements et, le 7 décembre, le gouvernement a obtenu la libération d’une centaine d’autres. Le 21 décembre, le gouvernement nigérian a fait état de la libération de 130 élèves supplémentaires, un porte-parole de la présidence affirmant: «il n’y a plus personne en captivité».


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Trump menace d’intervenir

Les différences entre les chiffres fournis par la CAN, les autorités scolaires ainsi que par les membres du personnel récupérés ont suscité la controverse. Pour compliquer le tout, le président Donald Trump a dénoncé des massacres de chrétiens, qualifiés de «génocide», et menacé d’une intervention militaire.

«Immédiatement après l’incident, un comptage a été effectué et trois cent quinze personnes ont été initialement portées disparues», a dit Bulus Dauwa Yohanna, l’évêque de Kontagora, dans un communiqué. «Le dimanche 23 novembre 2025, il a été confirmé que cinquante des personnes initialement portées disparues s’étaient échappées et avaient retrouvé leurs parents, ramenant ainsi le nombre des personnes toujours portées disparues à deux cent soixante-cinq», a-t-il poursuivi.

Il a expliqué que certains élèves s’étaient réfugiés dans les buissons avoisinants et n’étaient pas revenus à l’école avant un premier comptage, tandis que certains parents n’avaient pas présenté leurs enfants pour vérification. Le comptage a pu être compliqué par la dispersion des familles des enfants dans de vastes zones rurales, rendant parfois nécessaires trois ou quatre heures de trajet à moto pour atteindre leurs villages isolés, a raconté une source des Nations unies.