Pour leur voyage retour dans leur pays de résidence, les Algériens établis au Royaume-Uni doivent désormais présenter un Share Code au niveau de l’aéroport de départ.

Suite à son arrivée à l’aéroport d’Alger, un voyageur algérien établi au Royaume-Uni a été surpris de la nouvelle obligation. Dans une vidéo postée sur sa chaîne TikTok, il raconte son expérience et met en garde les autres voyageurs.

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Mercredi 24 décembre, ce voyageur algérien a fait ses valises et s’est dirigé vers l’aéroport d’Alger pour rentrer au Royaume-Uni, où il réside légalement. Mais cette fois-ci, en plus de son billet d’avion et de son titre de séjour valide, on lui demande de présenter un Share Code.

Le « Share Code UK » est un code  numérique temporaire qui permet de vérifier le statut administratif des étrangers au Royaume-Uni. Ce code est surtout utilisé pour trouver du travail, du logement, mais aussi pour prouver qu’on est en règles vis-à-vis des lois migratoires dans le Royaume.

Share Code Obligatoire : « Ce n’est pas la faute d’Air Algérie »

Le voyageur algérien témoigne que le jour de son départ, « on ne laissait personne embarquer vers le Royaume-Uni avant qu’il ne présente son Share Code ». Il assure qu’il a dû « faire toutes les procédures à l’aéroport pour générer un nouveau Share Code ».

Sur la page du gouvernement britannique, on apprend que le Share Code expire au bout de 90 jours, et que le voyageur peut en demander un nouveau, en ligne, quand il en aura besoin. Ce code, ajoute la même source, permet notamment de « prouver votre statut migratoire… lors de votre voyage ».

@yasser2040i

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Le voyageur algérien témoigne que lors de son arrivée en Algérie en mars dernier, il avait demandé s’il fallait présenter un Share Code, mais le personnel d’Air Algérie lui avait répondu que non. Cependant, les règles ont changé au retour, a-t-il constaté.

« Ce n’est pas la faute d’Air Algérie, ce sont les Anglais qui leur font pression et leur demandent de ne laisser passer personne sans Share Code », explique ce voyageur qui témoigne « qu’une femme et sans fils ont failli ne pas embarquer » à cause de ce durcissement.