Par
Emma Ressegaire
Publié le
26 déc. 2025 à 16h33
Le jeudi 11 décembre dernier, aux alentours de 23h20, un chauffeur d’un autocar TER arrive à la gare routière de la Part-Dieu dans le 3e arrondissement de Lyon afin de récupérer des voyageurs pour le trajet Lyon – Saint-Etienne. Mais ce dernier a créé une vive inquiétude chez certains passagers.
En effet, d’après nos confrères du Progrès qui ont pu échanger avec l’un des voyageurs, une cinquantaine de personnes attendaient, dans une soit-disante ambiance cordiale, de monter à bord du car. Mais la plupart d’entre eux sont restés à quai. D’après ce dernier, le conducteur du car s’est montré très tendu et a fermé brusquement les portes du véhicule.
Refus du dialogue
Le passager rencontré par nos confrères explique qu’il a donc décidé de suivre, à vélo, l’autocar afin de lui parler calmement et qu’il puisse rentrer chez lui. Mais le conducteur refuse. Le cycliste se met alors sur le passage piéton pour forcer le car à s’arrêter mais celui-ci redémarre, fait tomber le vélo et continue d’avancer. Le cycliste recule afin de ne pas se faire écraser mais ne lâche pas l’affaire. D’après lui, la scène se répète, le cycliste explique, toujours au Progrès, avoir failli être écrasé pour la deuxième fois de la soirée.
Mais deux versions s’opposent : celle de ce passager et celle du conducteur, appuyée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Des voyageurs virulents ?
En effet, la collectivité a affirmé à nos confrères que le conducteur avait pris la décision de quitter les lieux pour garantir sa sécurité mais aussi celle des voyageurs qui avaient embarqué. D’après la région, lors de l’arrivé de l’autocar, les voyageurs étaient en colère, certains même virulents. L’embarquement aurait alors été rapidement impossible de par la forte affluence et la tension entre tous les voyageurs.
À l’heure où nous publions cet article, la Région n’a pas répondu à nos sollicitations.
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