Par

Julie Bossart

Publié le

26 déc. 2025 à 19h22

Trois femmes ont été blessées à l’arme blanche dans le métro à Paris, ce vendredi 26 décembre 2025, a appris actu auprès du parquet, confirmant une information du Parisien.

Vidéosurveillance et géolocalisation 

Les faits se sont déroulés entre 16 h 15 et 16 h 45, situe la RATP, sur la ligne 3, en plein cœur de la capitale. Vers 17 heures, le compte X de la ligne indiquait que l’arrêt n’était « pas desservi à République vers Gallieni, en raison de l’intervention des forces de l’ordre ». Les victimes ont été poignardées à trois stations différentes, successivement, précise le parquet : à République, Arts-et-Métiers et Opéra.

Selon une source police, les trois victimes souffriraient de blessures superficielles. Elles ont été transportées en milieu hospitalier sans pronostic vital engagé.

Le suspect de ces agressions a pris la fuite. Une enquête a été ouverte des chefs de tentative d’homicide volontaire et violences volontaires avec arme, confiée aux services de la sûreté régionale des transports (SRT), ajoute le ministère public. Grâce aux images de vidéosurveillance, un homme né en 2000 a été identifié. Il est connu des services de police pour divers faits, dont des faits d’atteinte aux biens. De source police, l’individu présenterait des antécédents psychiatriques.

La mise en œuvre de la géolocalisation de son téléphone portable a permis son interpellation peu avant 19 heures dans le Val-d’Oise, ajoute le parquet, plus précisément à Sarcelles.

À la suite de cette interpellation, la présidente de la région et d’IDFM, Valérie Pécresse, a adressé leur prompt rétablissement aux victimes et remercié les forces de police pour leur réactivité. Dans son message sur X, l’élue a souligné que l’arrestation du suspect avait été permise notamment grâce aux images de vidéosurveillance. 

Le 9 décembre, lors de la Journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes dans les transports en commun, l’élue avait prôné que  la « vidéo algorithmique devrait être l’un des deux piliers » pour renforcer la sécurité au sein du réseau. Un projet soutenu par Laurent Nuñez, ce que l’ancien patron de la préfecture de Police de Paris et aujourd’hui ministre de l’Intérieur a eu l’occasion de rappeler dans son propre message sur X ce soir. 

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