DÉCRYPTAGE – Le groupe SMCP, également propriétaire de Claudie Pierlot et Fursac, est désormais à vendre.

Rien n’a jamais filtré dans les boutiques Sandro, Maje et Claudie Pierlot. Pendant des années, les clientes ont fait leurs achats sans imaginer l’incroyable crise de gouvernance qui minait les marges de manœuvre de l’entreprise. Comme si de rien n’était, les collections ont été renouvelées au fil des saisons. L’activité, elle, a évolué au gré du contexte économique, de plus en plus difficile pour la mode. Pourtant, depuis mi-2021 et jusqu’à la fin de cet été, le groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et, pour les hommes, Fursac) a vécu un enfer financier, qui a sidéré la place de Paris : 15,5 % du capital ayant appartenu à son ancien propriétaire chinois Yafi Qiu s’étaient volatilisés.

L’homme d’affaires, fondateur du conglomérat Shandong Ruyi, avait pris le contrôle de SMCP en 2016, via un holding basé au Luxembourg, European TopShoho (ETS). À l’époque, l’opération semble pleine de promesses. Au mitan des années 2010, l’entrepreneur chinois est l’un des plus grands sous-traitants…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous