Toujours présent aux alentours de la vingtième place en Coupe du Monde depuis le début de la saison, Nathan Bommenel a réalisé son meilleur résultat de l’hiver dans la compétition vendredi, en prenant place aux portes du Top 15 à Gavere. Une satisfaction et une belle promesse pour les courses à venir. Présent sur l’événement, DirectVelo a recueilli la réaction du sociétaire de l’ACT Cycling, quelques minutes après qu’il en ait terminé.

DirectVelo : Comment s’est passée ce nouveau rendez-vous international ?
Nathan Bommenel : 16e c’est bien, c’est cool, ça fait du bien. Je savais que j’étais capable de faire de bonnes places comme celle-là. Avec deux-trois problèmes en moins, le Top 15 était jouable. J’avais un peu froid pendant la course, j’aurais peut-être dû mettre des jambières. Mais globalement, c’est satisfaisant. Je montre que je peux rentrer dans le Top 20 et jouer de plus en plus. La semaine dernière déjà, j’avais réussi à faire deux fois 22e dans le sable, sachant qu’il faut faire des gros starts dans le sable et que ce n’est pas mon point fort. Ça me satisfait vraiment de faire un bon Top 20.

Sur un circuit rapide à Gavere…
Oui, je venais d’ailleurs ici avec la peur du circuit. Il est vraiment dur. D’habitude, c’est gras, il y a beaucoup de portages et on avance très peu en vélo, ça va très doucement. Cette fois-ci, c’était vachement rapide, on a fait deux ou trois tours de plus que d’habitude. C’était vraiment roulant, on était en boyaux intermédiaires, ce n’était pas comme d’habitude.

« J’AI PEUT-ÊTRE UN PEU TROP GÉRÉ »

Tu t’es très vite retrouvé avec de gros clients qui jouent régulièrement les Top 15 voire les Top 10 en Coupe du Monde. Comment as-tu géré ta course ?
Je n’ai pas eu peur d’être en surrégime, j’avais confiance en moi. Pour une fois, j’ai fait un bon start, une dizaine de places de mieux que d’habitude. J’ai voulu gérer et en réalité, j’ai peut-être un peu trop géré. Je l’ai senti à la mi-course, il m’en restait encore pas mal. Lorsque j’ai voulu en remettre, j’ai fait pas mal d’erreurs techniques. Il faut que je me fasse confiance. Quand je suis en forme, je peux faire de belles choses. J’espère confirmer dimanche.

Tu étais au contact avec Rémi Lelandais dans les deux derniers tours. Vous vous êtes soutenus ?
Oui, c’est ça, on jouait le Top 16 ensemble car devant, c’était assez loin et ça semblait inaccessible mais on est bien revenus, pas loin. On a bien joué le coup. Il m’a fait péter dans la grosse côte (rire), il était quand même plus fort sur le dernier tour. Quand j’ai vu que c’était assez loin derrière, j’ai fini par géré mon effort pour ne pas commettre d’erreurs et assurer ce résultat.