Une première depuis près de 20 ans. Après avoir reçu Donald Trump au mois de septembre dernier, le roi Charles III s’apprêterait à s’envoler vers les États-Unis, selon les informations du Times. Des négociations “avancées” seraient en cours et il serait même “fort probable” que le monarque britannique fasse le déplacement de l’autre côté de l’Atlantique au mois d’avril.
C’est dans le cadre d’une opération de charme visant le président américain que Charles III aurait, à la demande du gouvernement, décidé de faire le déplacement. Cette visite serait d’ailleurs la première d’un monarque régnant depuis 2007, date à laquelle la défunte reine Élisabeth II avait accepté l’invitation de George Bush.
Plus tard dans l’année, le prince William, parrain de la Fédération anglaise de football, devrait lui aussi se rendre sur le sol américain, lors de la Coupe du monde que les États-Unis organisent avec le Canada et le Mexique. Ces visites ne sont pas programmées au hasard : elles coïncident avec le 250e anniversaire de l’indépendance américaine, alors même que les discussions se poursuivent entre les deux pays pour parvenir à un accord commercial. Plus tôt en décembre, le président Trump a suspendu un investissement de plusieurs milliards de livres sterling dans le secteur technologique en raison de “frustrations” liées à des accords commerciaux. Les diplomates compteraient donc sur la famille royale, et plus particulièrement le roi Charles et William, pour amadouer le président américain. Mais pour l’heure, aucune invitation officielle n’a été envoyée par la Maison Blanche et le prince de Galles n’aurait pas pris de décision à propos de la Coupe du monde de football.
Une visite historique
Donald Trump n’a jamais caché une fascination pour la famille royale britannique, qui lui viendrait de sa mère, Mary. En septembre dernier, le président américain a été accueilli avec faste et honneurs à Windsor, faisant de lui le premier président américain en exercice à être invité deux fois pour une visite d’État par un monarque britannique. Il avait en effet été reçu lors de son premier mandat par Élisabeth II en 2019 avant de réitérer en 2025. Débarquement à bord d’un hélicoptère, banquet d’État, engagements communs… Sa récente visite a été qualifiée d’événement sans précédent dans l’histoire des relations entre les deux pays.
Lors du dîner donné en son honneur, Donald Trump avait même profité de son discours pour saluer la relation “privilégiée” entre les deux pays, juste avant de complimenter avec ardeur la princesse de Galles. Le prince William aura probablement besoin d’elle lors de ce voyage pour mener à bien cette délicate opération séduction.
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