Alors que « Marseille en Grand » se déploie depuis plus de 4 ans avec des moyens financiers inédits, un constat s’impose : aucune ambition en termes d’aménagement urbain ne suffira si elle n’est pas adossée à une stratégie de cohésion sociale assumée. L’investissement dans les écoles, les transports, la sécurité ou le logement est indispensable. Mais il n’a de sens qu’en améliorant significativement la vie des Marseillaises et Marseillais qui cumulent les vulnérabilités sociales, économiques et territoriales.

L’humain doit être pleinement réintégré au cœur des priorités du plan « Marseille en Grand ».

À Marseille, près d’un habitant sur trois vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, où ils sont surexposés à la pauvreté, au chômage, au décrochage scolaire, à l’habitat dégradé ou indigne, au manque de services publics… Bref, à toutes les dimensions de la relégation sociale.

Ces réalités ne se corrigent pas par des chantiers juxtaposés. Elles exigent une action globale, coordonnée et lisible, capable de réduire durablement les fractures sociales et territoriales. Dans ce contexte, les acteurs de la solidarité de proximité jouent un rôle déterminant. Marseille compte …