6 février : un corps calciné retrouvé dans la forêt d’Epinal
Un corps, en partie calciné, a été retrouvé en forêt d’Epinal par deux agents municipaux. Les investigations ont ensuite permis de confirmer que la victime était décédée depuis longtemps : elle a été brûlée vive sur le secteur de Vittel avant d’être déplacée.
Découverte du corps Bernard Trombini, rue général Séré de Rivières, à proximité du stand de tir, en forêt d’Epinal. Photo Jérôme Humbrecht
L’homme décédé est Bernard Trombini, un Mirecurtien de 49 ans qui n’avait plus donné signe de vie depuis fin novembre 2024. Il aurait été victime d’un guet-apens avant d’être transporté dans un endroit isolé, puis brûlé vif, les poignets ligotés. Mi mars, une famille a été arrêtée à Gemmelaincourt, composée d’un couple et du fils mineur au moment des faits.
22 février : un conducteur cause la mort de son épouse dans un accident
« Je vis dans la culpabilité totale (…). Je regrette ma femme tous les jours, je pleure son absence toutes les nuits… » Lors de son procès, l’homme à l’origine de ce huis clos routier était rempli de regrets.
Dans la nuit du 22 février à Domrémy-aux-Bois près de Commercy, il a perdu le contrôle de son véhicule, qui est parti en tonneaux. Éjectée, la passagère est décédé d’un traumatisme crânien. Après une soirée d’anniversaire, le couple était rentré en voiture alors que l’homme avait bu le triple du taux légal. Sur la route, sa femme se serait mise dans une colère noire.
Le conducteur a perdu le contrôle à l’entrée du village et a terminé sa course en sens inverse sur le toit. Photo Jean-Noël Portmann
24 février : un convoi exceptionnel de 165 tonnes proche de tomber dans le canal près de Nancy
Durant plusieurs jours, l’événement a tenu en haleine les habitants du Grand Nancy, curieux de savoir si le poids lourd de 165 tonnes allait s’écraser dans le canal. Alors qu’il traversait un pont à Jarville, le convoi exceptionnel de 30 mètres de long qui transportait une chaudière a été déséquilibré et a failli basculer par-dessus la rambarde. Le chauffeur a juste eu le temps de sauter de sa cabine lorsque le camion a commencé à se coucher.
Plus de peur que de mal, il n’a été que légèrement blessé à la tête. Mais les opérations de sauvetage et d’évacuation ont été compliquées et longues. Durant 5 jours, la rambarde, solide, a retenu la chaudière, sécurisée par des attaches. Elle a ensuite été déposée sur un nouveau plateau grâce à une grue venue de Belgique. Puis le véhicule a repris sa route vers le chantier de Novasteam, à Laneuveville-devant-Nancy.
15 mars : un jeune de 22 ans frappe à mort son père à Frouard
Un habitant d’un des paisibles pavillons de Frouard a été tué par son fils de 22 ans. La victime a eu le temps de marcher sur une centaine de mètres dans la rue avant de s’écrouler. La victime, un prof de math de 57 ans, était en froid avec son fils qui vivait quelques mètres plus loin, chez sa mère. « Il avait des marques de blessures et du sang sur la figure » expliquait Christophe, un voisin qui a assisté à la fin de la scène.
Christophe a assisté à la fin de la scène qui a coûté la vie à son voisin d’en face. Photo Christophe Gobin
31 mars : un prêtre à la retraite et une femme massacrés à coups de pierres sur le crâne à Xertigny
C’est dans une ruelle très discrète et calme de Xertigny que ce drame innommable s’est produit. Deux septuagénaires ont péri sous les coups de pierres d’un molosse d’une trentaine d’années, d’origine mahoraise. La femme qui a perdu la vie est originaire du village. L’homme qui l’accompagnait se nomme Pierre Panon. Il a été prêtre dans le secteur de Nancy. À la retraite depuis à peine deux ans, il continuait d’officier.
L’auteur présumé des faits a été interpellé très rapidement, non sans mal. Il a été examiné par un expert psychiatre qui a conclu à une abolition de son discernement. Il pourrait donc ne jamais être jugé.
Le double homicide a eu lieu au bout de cette allée, au Haut de la Gare. Photo Eric Thiébaut
5 mai : Dany Boon réagit avec humour à sa mort annoncée après son accident sur l’A4 près de Boulay
Dany Boon a été victime d’un accident sur l’autoroute A4 à hauteur de Boulay, alors qu’il revenait d’une journée à Europa-Park. Transporté à l’hôpital de Metz-Mercy pour des examens de contrôle, l’acteur et humoriste souffrait de blessures qualifiées de « légères ». Un peu plus tard, il est tombé sur une vidéo sur internet annonçant son décès. Le Ch’ti a tourné en dérision cette fausse rumeur en publiant à son tour une vidéo de réaction où il rassure sur son état de santé.
L’acteur et humoriste Dany Boon sur scène à Ludres avec son nouveau spectacle « Clown n’est pas un métier ». Photo Alexandre Marchi
18 mai : une femme de 75 ans menacée d’expulsion après la vente inattendue de sa maison à 28 000 €
À Trondes près de Toul, en Meurthe-et-Moselle, une septuagénaire a perdu son logement qu’elle et son mari ont fait construire en 1986 ! En effet, sa maison, estimée à 149 000 €, a été vendue 28 000 € par un mandataire judiciaire, avec à la clef une menace d’expulsion pour cette retraitée qui espérait y finir ses jours. Le bien a en effet fait l’objet d’une liquidation judiciaire qui, de prime abord, paraît surprenante.
La retraitée a été menacée d’expulsion après la vente inattendue de sa maison à 28 000 €. Photo Didier Humbert
La septuagénaire a été soutenue dans son combat par le maire Daniel Felten et le député Dominique Potier, interpellés par les conditions de la transaction qui ont mené à cette extrémité. « Cette affaire est peut-être légale, mais totalement immorale », s’insurgaient les élus.
19 avril : une mère de famille tuée lors d’un collision frontale à Tomblaine, le chauffeur toujours en fuite
Maman de deux petites filles, une jeune femme de 37 ans a été tuée sur le coup lorsque sa voiture a été percutée par celle d’un automobiliste au volant d’un véhicule volé. Dans cette berline, deux blessés à déplorer, dont un qui a été intercepté alors qu’il quittait les lieux. Le conducteur responsable de ce dramatique accident a lui réussir à s’enfuir. Une vitesse bien au-dessus de la normale et le non-respect du feu rouge semble à l’origine du choc d’une rare violence.
« Il n’y a pas de mots, pas de recette miracle pour annoncer cela à ses enfants » a témoigné quatre mois après le père dans nos colonnes, exhortant le chauffard à se rendre.
Le choc frontal survenu au niveau du carrefour du Chemin du Bois la Dame à Tomblaine, a été d’une rare violence Photo Alain Thiesse
4 juin : deux morts dont un policier belge dans une course-poursuite qui vire au drame près de Thionville
Un tragique accident s’est produit sur la D14 à proximité d’Angevillers, près de Thionville. Deux personnes sont mortes, dont un policier belge et le fuyard qu’il poursuivait. Les deux victimes ont été fauchées sur cette route limitée à 110 km/h.
Tout avait commencé de l’autre côté de la frontière, sur l’autoroute belge qui relie Bruxelles à Luxembourg. Suspecté de transporter des produits stupéfiants et refusant d’obtempérer, un automobiliste avait été pris en chasse jusqu’à Thionville et la côte du Saint-Michel par deux voitures de police belges. Percuté par une autre voiture de police, les deux occupants avaient pris la fuite à pied, pris en chasse par le policier…
L’accident a eu lieu sur la D14, à hauteur d’Angevillers, sur cette route qui relie l’A30 à Thionville. Photo Armand Flohr
7 juillet : les agriculteurs sortent les tonnes à lisier pour déloger 400 caravanes installées illégalement et font la Une des tabloïds anglais
L’installation illégale d’environ 200 caravanes a provoqué de vives tensions au Syndicat, dans les Vosges. Des agriculteurs ont tenté de faire évacuer le terrain en épandant du lisier, tandis que les gens du voyage formaient une barrière humaine pour protéger leurs biens. À Granges-Autmonzey, le maire, aussi à bout, a demandé l’expulsion de 200 autres caravanes installées illégalement sur sa commune.
Leur action a connu une notoriété inattendue outre Manche en faisant la Une de la presse quotidienne anglaise. Un journaliste londonien a même fait le déplacement jusque chez l’un des agriculteurs.
Des agriculteurs sont venus épandre du lisier au Syndicat pour forcer les gens du voyage à partir. Photo DR
19 juillet : deux alpinistes vosgiens, un père et sa fille, décèdent dans le massif du Mont-Blanc
Ils ont été emportés alors qu’ils pratiquaient leur passion. Deux alpinistes, un père et sa fille, ont trouvé la mort dans le massif du Mont-Blanc alors qu’ils gravissaient l’aiguille de Bionnassay, un sommet qui culmine à plus de 4.000 mètres d’altitude. L’accident endeuille une famille vosgienne. Pierre et Elia Poirot, férus de sports et de voyages, étaient originaires d’Étival-Clairefontaine.
Pierre et Elia Poirot, originaire d’Étival-Clairefontaine, sont décédés lors d’une course d’alpinisme dans le massif du Mont-Blanc. Photo DR
16 août : 3 morts et 2 blessés en urgence absolue dans une collision près d’Epinal
De mémoire de Vosgien, l’accident est l’un des pires que le département ait connus. Trois véhicules qui circulaient sur la RD 166, à hauteur d’Uxegney, près d’Epinal, sont entrés en collision. La Volkswagen Polo, en provenance de Mirecourt, serait venue percuter frontalement une Nissan Qashqai qui arrivait en sens inverse depuis Épinal.
Le conducteur de la Polo, né en 1958 et sa passagère avant, née en 1972, décèdent sur le coup. À l’arrière du véhicule, une jeune femme de 25 ans est la seule survivante. Dans la voiture qui arrivait en face se trouvaient trois Vosgiennes, nées en 1983. L’une d’elles a été déclarée décédée sur place. Les trois blessées graves ont finalement eu la vie sauve après leur prise en charge à l’hôpital.
4 octobre : un gendarme de Longeville-lès-Saint-Avold meurt en mission à Tahiti
L’escadron de gendarmerie mobile de Longeville-lès-Saint-Avold en deuil. Le gendarme Denis Boyer est décédé le 4 octobre à l’âge de 35 ans, en mission en Polynésie française. Il a été retrouvé mort dans sa chambre, dans la commune de Faa’a sur l’île de Tahiti, d’un infarctus. Père de trois enfants, il avait intégré l’escadron de gendarmerie mobile 14/7 de Longeville-lès-Saint-Avold en 2021.
24 octobre : Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory Villemin, mise en examen
Plus de 41 ans après l’assassinat de Grégory Villemin, sa grand-tante Jacqueline Jacob, 81 ans, a été entendue à Dijon et mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle ». Elle a répondu durant plus d’une heure et demie à un interrogatoire dans le bureau du président Brault, démentant toute implication dans l’assassinat du garçonnet retrouvé mort le 16 octobre 1984 dans la Vologne.
La femme de 81 ans est soupçonnée d’être le « corbeau » qui a revendiqué l’assassinat du petit Grégory Villemin, retrouvé noyé pieds et mains liés. Elle a nié toute implication : « Je n’ai jamais écrit de lettre, je n’ai jamais téléphoné. Jamais, à personne. »
8 novembre : deux morts et deux blessés graves dans un accident à Nancy
L’accident a suscité un fort émoi en plein centre de Nancy. En pleine nuit, un jeune conducteur de 19 ans a perdu le contrôle de son véhicule qui a fini sa route contre la façade d’un immeuble, en bas de l’avenue de Boufflers. Les deux passagers arrière, dont un avait une vingtaine d’années, sont décédés sur le coup. Polytraumatisé, le passager avant âgé de 19 ans a été opéré en urgence. En état d’ébriété, le conducteur, a lui été écroué. Une vitesse excessive et la consommation de protoxyde d’azote pourraient également être à l’origine du drame.
20 novembre : un étudiant de la fac de médecine retrouvé sur le bord de l’A33, un sac sur la tête
Peu avant 8 h le jeudi 20 novembre, un chauffeur routier remarque une forme sur le bas-côté de la chaussée. Le conducteur donne l’alerte et les secours arrivent rapidement sur place. L’enquête déterminera qu’il s’agit d’un étudiant de 19 ans en deuxième année de médecine qui résidait à proximité et rentrait dans la nuit d’une soirée étudiante alcoolisée, à pied.
Dans la nuit du 19 au 20 novembre, un étudiant de la faculté de médecine aurait été percuté mortellment par un véhicule sur l’autoroute A33, au niveau du pont, en haut du Grand Canyon, dans le sens Lunéville-Nancy. Photo Yannick Vernini
Un sac en plastique a été retrouvé sur sa tête, sans aucun lien de serrage. L’autopsie a confirmé que c’est bien un véhicule qui a heurté l’étudiant et l’a tué. Mais de nombreuses questions en suspens. Qui est le conducteur ? Et bien sûr, comment l’étudiant s’est-il retrouvé à pied le long de l’autoroute ?
29 novembre : dans le Pays-Haut, un homme armé d’une grenade menace de « se faire sauter » avec les policiers
Aucun policier n’est blessé, mais tous ont pris conscience que la soirée aurait pu virer au drame. Au total, une dizaine de policiers de Conflans et Briey ont été mobilisés face à une grenade Mk II dégoupillée. Un homme de 25 ans, se disant accablé depuis la saisie de son véhicule trois jours plus tôt, était déterminé à se suicider avec cette grenade militaire.
Après un long moment de négociaition, et alors qu’il menacait de « tout faire péter », il a dégoupillé la grenade. A l’aide d’un pistolet à impulsion électrique, un policier a réussi à l’attraper in extremis, puis son collègue l’a jeté dans l’Orne. Aucune victime, mais une opération d’une rare intensité saluée pour le sang-froid des policiers.
Un forcené menaçait de se suicider et de tuer les policiers avec une grenade Mk II à Conflans-en-Jarnisy. Photo Louise Guyonnet
30 novembre : 5 morts et un blessé dans un incendie volontaire à Neuves-Maisons
Toute une famille a été décimée par un violent incendie survenu dans la nuit à Neuves-Maisons. Le papa et la maman, âgés respectivement de 59 et 60 ans, ont perdu la vie, ainsi que leur fils Diego, 16 ans, et deux de ses amis qui dormait dans la maison : Alonzo (16 ans) et Morgane (20 ans). Le frère aîné Trysthan, âgé de 22 ans, est parvenu à s’extraire du logement par la fenêtre de toit. Selon les premiers éléments de l’enquête, il semblerait que ce soit lui ait été visé par un un règlement de comptes « sur fond de trafic de drogues ».
3 décembre : l’ancien gardien de l’ASNL acquitté de son procès pour viol à Nancy
Du 1er au 3 décembre, l’ancien gardien de l’ASNL (2019-2022) Baptiste Valette a comparu devant les assises de Meurthe-et-Moselle pour une accusation de viol qui remonte au 15 décembre 2019, à la sortie d’une boîte de nuit, place Stanislas à Nancy.
Selon lui, il aurait eu un rapport sexuel « consenti » avec une jeune femme de 18 ans. Ce que réfute la plaignante expliquant « avoir manifesté son refus à plusieurs reprises. ». L’avocat général avait requis 8 ans d’emprisonnement. Après trois heures de délibéré, la cour a finalement acquitté l’ancien gardien de but de l’ASNL.
Jean-Baptiste Valette au stade Marcel-Picot. Photo Alexandre Marchi