- Après une escale au Canada, Volodymyr Zelensky se rend ce dimanche aux États-Unis pour une rencontre cruciale avec Donald Trump.
- Les deux hommes doivent se retrouver en Floride pour évoquer le plan américain visant à mettre fin à la guerre.
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Ukraine-Russie : la perspective de négociations relancée ?
Minute par minuteMOSCOU VA POURSUIVRE « SON ENGAGEMENT » DANS LES NÉGOCIATIONS10:21
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, assure à l’agence de presse d’État TASS que Moscou poursuivra son « engagement auprès des négociateurs américains afin d’élaborer des accords durables qui s’attaquent aux causes profondes du conflit ». Il a également tancé les Européens. « Après le changement d’administration aux États-Unis, l’Europe et l’Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix », dénonce-t-il, ajoutant que les Européens « ne cachent pas leurs intentions de préparer une guerre contre la Russie ».
« LA RENCONTRE SERA BONNE »09:48
En route pour les Etats-Unis, où il doit s’entretenir avec le président américain, Volodymyr Zelensky se montre positif quant à sa rencontre avec Donald Trump.
« Je suis en route vers les États-Unis avant la rencontre avec le président Trump. Nous avons discuté de 20 points, notre position sur les questions territoriales, sur la centrale électrique de Zaporijia et sur les questions financières. Comme nous l’avons dit, sur les 20 points, 90% sont déjà prêts, car les décisions ont été prises. Nous souhaitons vivement obtenir ces documents immédiatement après notre conversation. Et nous espérons vivement qu’il y aura une discussion constructive aux États-Unis afin de nous réunir avec les dirigeants européens pour entendre tout le travail qui a été accompli et en discuter », souligne le chef d’État.
« La rencontre avec Trump sera bonne », assure ZelenskySource : TF1 Info

LA POLOGNE PREND DES PRÉCAUTIONS08:36
La Pologne va ériger de nouvelles fortifications anti-drones le long de sa frontière orientale. Les travaux, d’un coût supérieur à 2 milliards d’euros, doivent être achevés d’ici à 24 mois.
International
Publié aujourd’hui à 7h35
ZELENSKY-TRUMP06:56
Volodymyr Zelensky rencontre Donald Trump ce dimanche (13h, 20h heure française), dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, pour plaider la cause de l’Ukraine. Le président ukrainien va tenter de décrocher le feu vert du président américain sur la dernière version du plan de paix visant à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie. Mais le pensionnaire de la Maison Blanche a prévenu, Volodymyr Zelensky n’aura « rien tant que je ne donne pas mon accord ».
Rencontre Trump-Zelensky : tournant de la guerre ?Source : TF1 Info

LE POINT SUR L’AGENCE UKRAINIENNE ANTI-CORRUPTION06:52
L’Agence anticorruption ukrainienne (NABU) a accusé ce samedi plusieurs députés d’avoir touché des pots-de-vin. Le mois dernier, elle révélait déjà un scandale retentissant, soupçonnant un proche ami de Volodymyr Zelensky d’être impliqué dans un détournement colossal.
International
Publié hier à 23h17
BIENVENUE06:47
Bonjour, bienvenue sur ce live pour suivre les dernières actualités autour de la guerre en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a fait escale ce samedi dans la ville canadienne d’Halifax sur la route de la Floride, a reçu le soutien appuyé des Européens et du Canada à la veille d’une rencontre cruciale avec Donald Trump.
Dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant le voyage du président ukrainien, des frappes russes massives ont visé la capitale Kiev et sa région, faisant deux morts, une quarantaine de blessés et laissant plus d’un million de foyers sans électricité. Ces nouveaux bombardements montrent que la Russie « ne veut pas mettre fin à la guerre », s’est emporté M. Zelensky. Plus tard, au cours d’une visioconférence entre le chef de l’État ukrainien et les principaux dirigeants européens, le président français Emmanuel Macron a de son côté souligné que ces attaques illustraient « le contraste entre la disposition de l’Ukraine à bâtir une paix et durable et la détermination de la Russie à prolonger la guerre qu’elle a déclenchée il y a près de quatre ans ».
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Les pays européens, le Canada, l’UE et l’Otan ont à cette occasion assuré M. Zelensky de « leur plein soutien » avant ses discussions prévues pour le lendemain avec le président américain, a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz. Ce dernier a affirmé que les efforts des Européens et du Canada en vue d' »une paix durable et juste en Ukraine » se feraient « en étroite coordination avec les États-Unis ». « Nous saluons tous les efforts qui mènent à notre objectif commun : une paix juste et durable qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a renchéri la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Le Premier ministre canadien Mark Carney a quant à lui insisté, en recevant M. Zelensky en Nouvelle-Écosse, sur le fait que toute « paix juste et durable » en Ukraine ne pourrait être établie qu’avec « une Russie prête à coopérer ». « Nous devons mettre fin à cette guerre, et pour cela, nous avons besoin de deux choses : exercer une pression sur la Russie et apporter un soutien suffisamment fort à l’Ukraine », a pour sa part plaidé le président ukrainien.
Volodymyr Zelensky doit s’entretenir avec Donald Trump à propos des « questions sensibles » que sont le sort du bassin minier du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, et les garanties de sécurité occidentales pour Kiev, dans le cadre des négociations sur le plan américain destiné à mettre fin au conflit.
Les deux hommes évoqueront en Floride le plan américain, présenté par Washington il y a près d’un mois. Le président ukrainien a dévoilé cette semaine la nouvelle mouture de ce document, retravaillé après d’âpres négociations avec Kiev. Cette nouvelle version propose un gel du front sur les positions actuelles sans offrir de solution immédiate face aux revendications territoriales de la Russie, qui contrôle environ 19% de l’Ukraine. Le nouveau document abandonne deux exigences clés du Kremlin : un retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk et un engagement de l’Ukraine juridiquement contraignant de non-adhésion à l’Otan. Dans ces conditions, la validation de cet accord par Moscou paraît improbable.
La rédaction de TF1info


