Ce dimanche après-midi, le Rugby Club Toulonnais accueillera l’USAP au Stade Mayol à l’occasion de la 12ème journée du Top 14.
Le troisième ligne Mattéo Le Corvec, désormais joueur de Perpignan, s’est longuement confié dans les colonnes de Var-matin.
Ce-dernier a notamment expliqué sa décision de quitter le RCT pour l’USAP.
Il précise n pas regretter son choix. Extrait:
Je confirme : ce choix a été le plus difficile que j’ai eu à faire. En acceptant de partir, j’acceptais aussi de quitter mon chez-moi, ma vie. Mais je ne regrette vraiment rien. Je suis persuadé que notre situation avec Perpignan va s’améliorer. Et même si les débuts ont été très compliqués, je ne me suis jamais dit que j’avais fait un mauvais choix. Se dire “Mais à Toulon, ça marche, alors que pour moi, c’est dur”, c’est la pire des choses à faire.
Il affirme assumer totalement sa décision. Extrait:
J’ai pris une décision, j’assume. Je ne suis pas un petit garçon qui se plaint. Quand tu fais un choix, il faut aller jusqu’au bout des choses. J’ai signé trois ans à Perpignan, avec des objectifs. À court terme, se maintenir. Et ensuite, remettre Perpignan à une place importante du rugby français.
Il indique avoir un rôle totalement différent à Perpignan. Extrait:
À Toulon, j’avais plutôt le statut du jeune. Et ce n’est pas facile de s’en détacher, surtout quand tu es au club depuis toujours. Franck Azéma, qui m’avait eu à Toulon, m’a fait venir à l’Usap. Et je me suis aperçu, en arrivant ici, que les mecs me demandaient beaucoup mon avis, me considéraient un plus comme un joueur presqu’expérimenté, qui pouvait être un leader, plutôt qu’un jeune. C’est d’ailleurs pour ça que je suis venu à Perpignan. J’ai envie de compter à 100 % dans une équipe, de jouer et d’enchaîner.
Ce dimanche, Mattéo Le Corvec rejouera à Mayol, mais sous le maillot de l’USAP cette fois-ci. Il réagit. Extrait:
Plus que bizarre, même. J’ai joué l’amical de pré-saison à Aimé-Giral contre Toulon… et c’était déjà particulier. Mais, là, le fait de jouer à Mayol, ça sera encore vraiment différent. C’est sûr que c’est une date que j’ai cochée. Je pense à ce match depuis que je suis parti. Tu te dis que tu vas jouer contre des amis d’enfance, contre le club que tu as idolâtré, dans un stade que tu aimes… Il y a beaucoup de choses. Mais aujourd’hui, je suis 100 % Usapiste, Catalan, et le jour du match, je ne me tromperai pas de camp.