« Avec [sa] disparition, la France perd aujourd’hui une personnalité hors norme, une icône, dont l’image, la voix et l’allure ont marqué durablement le cinéma et toute une époque. »

Le président de la Métropole a tenu à mettre en avant l’ « œuvre majeure et [la] liberté de ton qui a traversé les générations » de celle qui s’est éteinte à 91 ans.

« Une part de l’âme azuréenne »

« Pour Nice et la Côte d’Azur, cette disparition résonne tout particulièrement. Ici, sur cette terre de création et de lumière qui a tant inspiré le 7e art, Brigitte Bardot était bien plus qu’une star : elle incarnait un esprit, une énergie, une part de l’âme azuréenne.

Son passage aux Studios de la Victorine, lieu emblématique de notre histoire cinématographique, l’inscrit durablement dans la grande mémoire du cinéma niçois, dont nous sommes profondément attachés et fiers », rappelle Christian Estrosi.

« Une cause essentielle : la protection des animaux »

Et d’insister sur la cause animale qui a rythmé la vie de l’actrice, devenue une icône mondiale après la sortie de « Et Dieu… créa la femme » en 1965. « Mais Brigitte Bardot a aussi choisi un autre chemin. En tournant le dos aux plateaux, elle a consacré sa notoriété et sa détermination à une cause essentielle : la protection des animaux. À travers la Fondation qu’elle a créée en 1986, elle a mené ce combat sans concession, avec une constance et un courage qui imposent le respect. »

Christian Estrosi a annoncé : « Parce que Nice sait honorer celles et ceux qui ont marqué la culture, le cinéma et notre ville : le nom de Brigitte Bardot sera donné à un lieu emblématique de notre ville ».

« Et à ’BB’, nous disons merci : pour le cinéma, pour la liberté qu’elle a incarnée, pour la Côte d’Azur et pour son engagement sans relâche en faveur des animaux », conclut Christian Estrosi.