Dans la droite ligne du projet Marseille en vrai, censé répondre au programme Marseille en grand lancé par Emmanuel Macron, Sébastien Delogu a posé une première pierre. À l’avant-veille de Noël, le candidat LFI aux municipales a déposé à l’Assemblée, avec son collègue marseillais Manuel Bompard, trois propositions de loi : pour « renforcer l’encadrement de la pause méridienne à l’école », pour « une accessibilité totale des réseaux de transports collectifs », et enfin une loi « visant à supprimer la métropole Aix-Marseille Provence ».

Ce dernier texte prévoit ainsi de supprimer dans les trois mois l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) et charge le préfet de convoquer les maires pour redéfinir les périmètres et compétences de nouveaux EPCI. La proposition colle au concept de « communalisme », promu par La France insoumise, qui estime que l’échelle communale est la plus pertinente pour mener une action politique efficace. Détail original : le coût de cette suppression serait compensé par une taxe additionnelle sur le tabac.