Un entretien confession. Nicolas Bedos se livre comme rarement dans une interview accordée au Point,. Condamné le 22 octobre 2024 à un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire, pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2023, l’acteur et réalisateur publie, à 46 ans, un livre, « La Soif de honte », en forme d’introspection sans concession qu’il dédicace à sa fille, née en décembre 2023 : « Quand une femme a déposé plainte contre moi, au moment même où j’apprenais que j’allais devenir père, l’écriture a changé de nature. C’est devenu une mise à nu » explique-t-il, espérant que ce livre soit aussi, pour sa fille, « une tentative – peut-être vaine – de lui laisser autre chose que des hashtags, des articles et des rumeurs ».

Une « déflagration »

Un ouvrage thérapie où Nicolas Bedos reconnaît volontiers qu’il a « trop longtemps fait preuve d’égoïsme et de lâcheté » et s’est « autorisé des amours simultanées, des infidélités » qu’il ne prenait « même plus la peine de dissimuler ».

Quant aux deux plaintes, il les a ressenties comme une « déflagration » : « J’ai pris conscience, après la plainte déposée contre moi, c’est cette façon que j’ai trop longtemps eue de me comporter quand j’étais ivre dans des lieux de nuit : cette manière d’osciller entre le désespoir misanthrope et la séduction mégalomane. » Un comportement qu’il n’attribue pas à la notoriété mais à une partie de lui qui voulait « tout foutre en l’air », présente dès l’adolescence.

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