En 2015, Davis Moukala et un groupe de militants des Dervallières, à Nantes (Loire-Atlantique), constatant qu’on parle surtout des difficultés des jeunes des quartiers et non de leurs réussites, ont créé l’association Résilience Factory. L’objectif : Accompagner les 18-30 ans dans leur recherche d’autonomie, via la mise en œuvre de leurs projets, en s’appuyant principalement sur trois leviers : la culture, le sport et l’emploi, explique Davis Moukala, président de l’association. Avec l’idée de favoriser leur inclusion sociale.
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Dix ans plus tard, le président de Résilience Factory, qui souligne l’énergie de cet incubateur social , dresse le bilan. Car à côté de cet anniversaire, on célèbre aussi la millième démarche solidaire. Nous avons accompagné des jeunes en service civique, trouvé des stages scolaires ou en université, épaulé des créateurs d’entreprise, organisé ensemble des manifestations sportives et culturelles… énumère Davis Moukala.
112 événements dans des quartiers nantais
Il poursuit : L’association a guidé des jeunes dans leurs déplacements à Londres, Bruxelles, en Corée, au Sénégal, dans le cadre de leurs projets ambitieux. Résilience Factory a également organisé 112 événements dans les différents quartiers de Nantes, procuré cinquante ordinateurs à des familles démunies en période Covid dans le cadre de son dispositif Réussite pur tous. Et cette liste est loin d’être exhaustive. Djamel Debouze a remis à Résilience Factory le titre de Meilleure association de France en 2021.
Dernier ajout au bout de ce bordereau solidaire, le projet de Ranya Barkallah, 16 ans, en classe de première bac pro : la millième bénéficiaire. Au sein de Résilience Factory, comme un clin d’œil. Je termine un stage de quatre semaines, explique-t-elle, pour valider mon année scolaire. J’ai été chargée de missions variées : mettre à jour la base de données de l’association, conseiller d’autres jeunes dans ma situation, comprendre le fonctionnement du site administratif de Nantes métropole. J’ai effectué un reportage radio… Cette expérience, reconnaît-elle, a complété sa formation théorique et a renforcé sa motivation pour poursuivre ses études.
Se focaliser sur les moins de 18 ans
Et l’avenir de Résilience Factory ? Davis Moukala juge le bilan positif tout en admettant pouvoir faire mieux . Comment ? À partir de septembre 2026, on va accompagner uniquement les moins de 18 ans, insiste-t-il, ceux qui ont le plus besoin de nous, auprès de qui on peut être le plus efficace, tout en développant leur esprit civique.
Contact. resilienceassociation@gmail.com