Par
Sebastien Lucot
Publié le
29 déc. 2025 à 19h29
; mis à jour le 29 déc. 2025 à 19h30
En ce début d’hiver 2025/2026, la grippe frappe aux portes du Cotentin, et plus généralement à l’ensemble de l’Hexagone.
Avec les températures ayant chuté d’un cran – parfois sous les normales saisonnières – en cette période de fêtes de fin d’année où la promiscuité dans des lieux confinés est généralement de rigueur, les cas se multiplient à l’antenne Cotentin de SOS Médecins.
Une saturation précoce
Plus de 440 cas grippaux ou viraux au cours des deux dernières semaines ont été recensés, une « estimation basse » relayée par les professionnels de santé, faute de tests effectués à chacun des patients.
« Ils ont un coût et l’ARS n’en a pas suffisamment. Mais toujours est-il que les syndromes grippaux sont nombreux », informe Christophe Marchenay, président de SOS Médecins, qui dispose de quatre cabinets de consultation au sein de la polyclinique du Cotentin.
Nous avons toujours pour projet de nous agrandir pour répondre à la demande et notre mission de régulation des urgences de Cherbourg.
Christophe Marchenay
Avec une affluence plus que doublée au cours du week-end passé – les samedi 27 et dimanche 28 décembre 2025 – SOS Médecins a « fait de son mieux » pour répondre à la demande de l’ensemble des malades du Cotentin.
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Cependant, cette saturation précoce de ce service a nécessité plusieurs appels de renforts auprès de leurs confrères, mettant à rude épreuve les médecins de l’antenne cherbourgeoise. « Nous sommes en plein pic, qui devrait décroître vers le 5 ou 7 janvier, après les grands rassemblements de population », informe le Dr Marchenay. « Il faudra toutefois être vigilant avec les enfants qui pourront incuber les virus et les transmettre le jour de la rentrée scolaire. »
Porter un masque au réveillon en cas de doute
Si l’épidémie se répand comme une traînée de poudre, elle n’a pas encore prévalu d’un déclenchement du plan blanc à l’hôpital Pasteur de Cherbourg. Pour se prémunir au maximum, notamment à l’approche du réveillon de la Saint-Sylvestre, les gestes barrières restent les meilleurs remparts.
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Se faire vacciner maintenant pour éviter de contaminer d’éventuels convives « ne servirait à rien », assure le président de SOS Médecins. « Mais porter un masque, dès que le nez coule, peut éviter de contaminer tout le monde. »
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