Les assertions du Kremlin, qui accuse l’Ukraine d’avoir attaqué une résidence de Vladimir Poutine, ne reposent sur « aucune preuve solide » et constituent « en soi un acte de défi contre l’agenda de paix » du président américain Donald Trump, a déclaré ce mardi l’entourage du président français Emmanuel Macron.
« Il n’existe aucune preuve solide qui vienne corroborer les graves accusations des autorités russes, y compris après recoupement des informations avec nos partenaires », a-t-on relevé dans l’entourage présidentiel. « Les autorités russes elles-mêmes disent tout et son contraire sur ce qui s’est réellement produit », a-t-on ajouté de même source.
Les alliés de Kiev ont la possibilité de « vérifier » que l’accusation de Moscou selon laquelle une attaque de drones ukrainiens a visé une résidence du président russe Vladimir Poutine est « fausse », a également déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Nos partenaires peuvent vérifier »
De son côté, la Russie a averti que cette attaque allait entraîner un durcissement de sa position dans les pourparlers.
Moscou a accusé Kiev d’avoir visé dans la nuit de dimanche à lundi avec 91 drones une résidence de Vladimir Poutine située à Valdaï, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, et hautement sécurisée. Cette accusation intervenait au lendemain d’une rencontre en Floride entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump, qui pousse à une résolution du conflit lancé il y a près de quatre ans.
Ces accusations jettent le doute sur la poursuite des tractations diplomatiques engagées depuis novembre pour tenter de mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale.