luxure – Adepte de soirées « chemsex », le prêtre a admis avoir eu des rapports violents mais consentis avec l’adolescent

Sa mise en examen avait créé une onde de choc dans la paroisse bretonne où il exerçait. Un juge d’instruction parisien a finalement ordonné un non-lieu concernant un prêtre mis en examen en 2022 pour viol sur un adolescent qui l’accusait de l’avoir drogué.

Par ordonnance du 26 décembre, le juge a renvoyé Yannick Poligné devant le tribunal correctionnel de Paris pour usage de stupéfiants, mais sans donner lieu à poursuite pour des faits de nature sexuelle, a expliqué mardi le parquet de Paris.

Renvoyé pour usage de stupéfiants

Yannick Poligné, 55 ans, avait été mis en examen en novembre 2022 et placé en détention provisoire pour viol avec administration d’une substance de nature à altérer le discernement, mise en danger de la vie d’autrui, et usage de stupéfiants depuis 2016. Le non-lieu ordonné par le juge pour le viol, et le seul renvoi du prêtre pour usage de stupéfiants, sont conformes aux réquisitions du parquet, prises le 17 novembre dernier.

Les accusations portées par l’adolescent fin 2022 avaient provoqué la stupéfaction dans le diocèse de Rennes où exerçait alors ce curé, sur fond de révélations multiples de violences sexuelles sur mineurs dans l’Eglise.

Au moment des faits, Yannick Poligné, ordonné prêtre en 1999, était curé de la paroisse Saint-Louis-Marie-en-Brocéliande, à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine). L’archevêque de Rennes Pierre d’Ornellas avait annoncé en novembre 2022 avoir « signalé » au Vatican les faits reprochés au prêtre afin que soit lancée une (…)

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