Elle a eu un peu de mal à se remettre de la guerre, la bière. De la Grande Guerre. Soupçonnée d’avoir par trop fait alliance avec l’ennemi, elle a d’abord été boudée. « Dans les années 20, elle était considérée comme la boisson de l’adversaire allemand. Les Français, eux, c’était le pinard ! » rappelle Benoît Taveneaux, président du Musée de la brasserie, à Saint-Nicolas-de-Port.

Les brasseurs français cependant n’avaient aucune envie de se laisser assécher par les rancœurs post-armistice. Ils ont retroussé leurs manches, et affiné leur promotion. Les années 20 étaient dites « folles », et ils avaient bien l’intention de prendre leur part à cette folie.

150 pièces exposées

Mais ces années…