Désormais, lorsque vous commanderez un spritz dans votre bar préféré, vous pourrez demander qu’il soit préparé non pas avec le traditionnel Aperol italien, mais avec une liqueur « made in Sainté » : l’Amarea.
Le spritz, un cocktail revenu à la mode dans les années 2010
Le spritz, c’est un cocktail né dans la région de Vénétie, en Italie. Sa première version remonte à la première moitié du XIXe siècle. Par on ne sait trop quel concours de circonstances, si ce n’est sans doute une campagne de marketing bien orchestrée, il est progressivement devenu très en vogue à partir du début des années 2010, s’invitant dans toutes les soirées et tous les lieux festifs. Aujourd’hui, il fait partie du top 10 des cocktails les plus consommés dans le monde.
Si le spritz connaît désormais de nombreuses déclinaisons (avec du Campari, du limoncello…), la recette originale, en tout cas la plus consommée, se fait avec de l’Aperol, une liqueur amère mélangée à du Prosecco (ou à tout autre vin blanc pétillant) et à une lampée d’eau gazeuse, le tout avec une rondelle d’orange.
« Il y a très peu de monde qui fait ça en France »
C’est Éric Rouvier, à la tête notamment du distributeur et producteur de boissons France Bières et de la brasserie Orbital (à côté du stade Geoffroy-Guichard), qui a eu l’idée, en septembre dernier, de créer sa propre version de l’Aperol, l’Amarea.
« Moi qui travaille dans le domaine des boissons, je suis toujours en quête de nouveautés. Je me suis dit qu’il y avait une carte à jouer sur ce créneau des liqueurs à spritz. Surtout qu’il y a très peu de monde qui fait ça en France. Une chose est sûre, c’est qu’on est les premiers à en faire dans la Loire », souligne Éric Rouvier.
En bouteille de 70 centilitres ou en bib de 5 litres
Dans l’Amarea, on trouve de l’alcool et du sucre, évidemment, ainsi qu’un mélange d’oranges douces et d’oranges amères cultivées dans le sud de l’Italie. « La particularité de notre liqueur, c’est qu’elle est moins amère, plus douce. »
L’Amarea (15 degrés) est produit à la distillerie Pagès, au Puy-en-Velay, avant d’être mis en bouteille dans les locaux de France Bières à Savigneux. Seules mille bouteilles ont été produites dans un premier temps.
Des bouteilles de 70 centilitres, qui ont la forme de bouteilles de rhum et qui sont vendues au prix de 29 euros. « On va aussi proposer un conditionnement en bibs de 5 litres », précise Éric Rouvier.
Une étiquette haute en couleur
Ce dernier a embarqué dans l’aventure Claire Asthéber, qui a signé le visuel de la marque, que l’on retrouve sur l’étiquette : un village d’Italie en bord de mer, sous un chaud soleil d’été. Un visuel haut en couleur, caractéristique du style « nouvelle figuration naïve » de l’artiste peintre stéphanoise. Et une véritable invitation à boire un cocktail en terrasse… « J’avais envie d’associer une artiste au produit, comme ça se faisait à la Belle Époque avec des gens tels que Toulouse-Lautrec », raconte Éric Rouvier.
L’Amarea sera officiellement lancé ce mercredi à partir de 18 h 30, au bar Aux Deux Cagettes, place Grenette, à l’occasion d’une soirée disco avec dégustation, DJ… On pourra aussi admirer des œuvres de Claire Asthéber, dont l’original du visuel d’Amarea.
L’aperitivo ligérien sera à la carte de plusieurs bars et restaurants stéphanois, et même lyonnais. « On va aussi le proposer à des revendeurs et des cavistes. »