© Shutterstock - Les Notaires du Grand Paris constatent une reprise du secteur immobilier et prévoient une hausse des prix des logements anciens, à Paris comme dans toute l'Ile-de-France.

© Shutterstock – Les Notaires du Grand Paris constatent une reprise du secteur immobilier et prévoient une hausse des prix des logements anciens, à Paris comme dans toute l’Ile-de-France.

La note de conjoncture des Notaires du Grand Paris, qui se base sur les statistiques calculées à partir des ventes de logements anciens observées sur une période de trois mois allant de décembre 2024 à février 2025, met en avant un volume des ventes en légère augmentation et des prix des logements anciens qui pourraient repartir à la hausse, de façon assez homogène sur le territoire francilien. 

Une timide hausse des volumes de ventes, qui restent faibles 

Selon les notaires du Grand Paris, le volume de ventes de logements anciens en Île-de-France observé sur cette période de trois mois a augmenté de 11% par rapport à la même période il y a un an. Cette reprise est plus marquée pour les maisons (+16%) que pour les appartements (+9%). 

L’ensemble de l’Île-de-France est concerné par cette hausse, tout type de logements confondu, bien que Paris reste un peu à la traîne, avec des volumes de ventes qui augmentent de 5 %. 

Malgré cette reprise généralisée de l’activité, les volumes de ventes restent très faibles, en recul de 19% par rapport à la même période il y a deux ans (-20 % pour les appartements et -15 % pour les maisons). Les Notaires précisent que les conditions de financement des projets resteront déterminantes pour les ménages au regard du contexte économique et géopolitique toujours incertain. Ils prévoient d’ailleurs des hausses de prix de vente et des droits de mutation sur l’ensemble des départements de l’Île-de-France, à l’exception du Val-d’Oise. 

Des prix de vente possiblement en hausse ce printemps en Île-de-France 

S’agissant des prix de vente, les Notaires du Grand Paris perçoivent une possible hausse en ce printemps. Depuis plusieurs mois, la baisse annuelle des prix s’est modérée : en janvier 2024, en Île-de-France et dans l’ancien, les prix des appartements reculaient de 7,3 % et celui des maisons de 7,5 % en un an. De janvier 2024 à janvier 2025, les prix des logements anciens enregistrent encore des baisses de prix, mais de 2,5 % seulement pour les maisons et de 1,1 % pour les appartements.

“Dans les prochains mois et d’après nos avant-contrats, la tendance s’inverserait avec une quasi généralisation d’une tendance haussière des prix en un an”, soulignent les Notaires dans leur note de conjoncture.

À Paris, le prix des appartements anciens stagne aux alentours de 9 500 euros le m² en février 2025, soit une baisse annuelle de 1,9 %. 

“Paris n’est pas un cas à part. Le mouvement de hausse des prix devrait se diffuser et s’accentuer d’ici le mois de juin en Île-de-France. On attend une progression annuelle du prix de vente des appartements de 2,3 % pour la région en juin, 2,5 % en Petite Couronne et 3% en Grande Couronne”, ajoute la note de conjoncture. 

Dans le détail, les prix des maisons devraient progresser de 2,6 %, avec une hausse des prix plus rapide en Grande Couronne (+3,3 %) qu’en Petite Couronne (+1 %). 

prix de vente Notaires GP ©Notaires du Grand Paris – Prix de ventes en février 2025 des maisons anciennes.