Par
Julien Damboise
Publié le
30 avr. 2025 à 11h14
Les conditions de l’exceptionnelle saisie de 9 tonnes de résine de cannabis, le mardi 22 avril près de Lyon, commencent à se dévoiler au fil des heures. Pour rappel, la découverte avait été rendue possible grâce aux propriétaires de la marchandise, qui venaient d’être volés par une autre équipe de trafiquants, et avaient préféré appeler les forces de l’ordre. Une intervention a ensuite été réalisée sur la commune de Saint-Pierre-de-Chandieu.
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Des informations cruciales livrées aux gendarmes
Tout a débuté, le mardi 22 avril 2025, quand la gendarmerie de Lyon est destinataire d’un renseignement faisant état de la présence d’un poids lourd suspect stationné dans une zone industrielle de Saint-Pierre-de-Chandieu.
Un camion revenant d’Espagne qui avait en fait été braqué plus tôt dans une station-service de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône, tout près de Marseille.
Sous l’autorité du parquet de Lyon, une enquête préliminaire est immédiatement ouverte, permettant la mise en place d’un dispositif de surveillance. Une première opération qui révèle des mouvements suspects dans un hangar de la commune de moins de 5 000 âmes au dernier comptage.
Des éléments qui décident les forces de l’ordre à passer à l’action.
Une vaste opération lancée
Selon les gendarmes du Rhône, une opération coordonnée est donc menée dans le hangar, permettant l’arrestation d’un individu, soupçonné de jouer un rôle de gardien.
Les enquêteurs de la Section de Recherche de Lyon découvrent un camion immatriculé au Maroc, avec à son bord un chargement qui ne devait normalement jamais tomber entre les mains des militaires.
Il s’agit de deux caisses métalliques, hermétiquement fermées et encore dans le poids-lourd, ainsi que trois autres caisses, déjà déchargées de leur contenu : des paquets et des paquets de résine de cannabis « conditionnés avec soin ».
Les paquets de cannabis avaient été soigneusement emballés. (©Gendarmerie du Rhône)Une saisie record, des questions
La pesée des produits stupéfiants après déconditionnement fait état de 9,133 tonnes de résine et dérivés, représentant une valeur marchande à la revente estimée à 72 millions d’euros.
Désormais, la Juridiction Nationale de Lutte contre le Crime Organisé (JUNALCO) s’est saisie des faits et a confié les investigations à la section de recherches de Lyon et la DNPJ.
Les enquêteurs doivent notamment déterminer l’ampleur du réseau à qui appartenait la drogue à la base, mais aussi qui sont les mis en cause dans le braquage de la cargaison saisie dans la région lyonnaise.
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