Par

Ugo Maillard

Publié le

30 avr. 2025 à 13h30

Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Nice (Alpes-Maritimes) accueille le sommet des Océans de l’ONU durant lequel des milliers de congressistes et de délégations vont déferler dans le secteur du port Lympia.

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Dans l’optique de garantir une sécurité maximale aux participants du sommet, des restrictions de circulation et des périmètres interdits au grand public vont être mis en place.

Une décision des services de sécurité qui va impacter l’activité économique dans le quartier du port de Nice. Loïc, pêcheur qui vend ses poissons sur le quai de l’Amiral-Infernet redoute cette période.

« On est mis dehors »

Ce mardi 29 avril, le ballet des camions et ouvriers de chantier est déjà intense à proximité du futur palais des congrès du sommet des Océans.

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Entre deux tentes, Loïc n’a pas lâché son stand de vente de poissons frais. Interrogé par actu Nice sur sa crainte de voir son activité impactée lors du sommet, le pêcheur niçois fait la moue : « Ça nous embête déjà, regardez, les clients ne peuvent déjà plus se garer. »

Le sommet des Océans, ce seront des mecs en costume, des politiques et des scientifiques. Ils ne sont pas connectés avec la mer. Ils n’ont rien à voir avec la mer. Ils ne sont pas là tous les jours sur le terrain. Et quand ils font un sommet pour la mer, on est mis dehors.

Loïc
Pêcheur niçois

Le Niçois de 40 ans se projette et imagine un avenir très sombre. « On s’attendait à une semaine compliquée, mais ce sont trois mois compliqués. Ça tombe mal, parce que c’est la bonne saison pour le poisson en Méditerranée », peste Loïc.

Accueilli au port de Villefranche

Pêcheur à Nice depuis neuf ans, Loïc reconnaît que des discussions ont été mises en place avec la mairie de Nice et la préfecture des Alpes-Maritimes. Rien de suffisant selon lui.

Qu’ils le fassent ailleurs, leur sommet.

Loïc

Une solution temporaire a tout de même été trouvée, puisque son stand de vente de poissons sera délocalisé à Villefranche-sur-Mer, durant le sommet des Océans. « Je ne suis pas convaincu », répond sèchement Loïc.

Si les échanges qui se tiendront du 9 au 13 juin semblent être loin de sa réalité, le pêcheur du port de Nice regrette que sa voix ne soit pas portée. « Moi, je peux leur parler de pollution… Ça aurait été bien d’avoir un représentant des pêcheurs locaux qui prenne la parole. »

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