Le bloc européen entend diversifier ses partenaires commerciaux face à un allié américain devenu imprévisible.
Plus tôt dans le mois, le président chinois Xi Jinping a saisi l’occasion en invitant l’UE et la Chine à mutualiser leurs forces pour « résister » ensemble à la « coercition ».
L’UE et la Chine doivent également tenir un sommet symbolique en juillet prochain, à l’occasion des 50 ans de leur relation.
Les points de discorde restent toutefois nombreux entre Bruxelles et Pékin.
L’UE a ouvert plusieurs enquêtes anti-subventions contre les produits chinois, accusant Pékin de concurrence déloyale.
Bruxelles a également imposé des sanctions contre des responsables chinois pour « graves atteintes aux droits de l’Homme » contre les minorités musulmanes du Xinjiang.
Pékin a répliqué en sanctionnant des députés européens, chercheurs et institutions européennes.
Citant un responsable du Parlement européen, le média Politico a rapporté mercredi que la Chine envisageait de lever ces sanctions.
Interrogé lors d’un point de presse régulier, le porte-parole de la diplomatie chinoise n’a pas confirmé cette information, mais a déclaré que les relations avec l’Union européenne montraient une « dynamique positive ».