Deux ans et demi après avoir quitté la FIA, Shaila-Ann Rao y fait son retour dans un nouveau poste, et non des moindres. Alors que son recrutement comme secrétaire générale pour le sport automobile au sein de la fédération internationale avait fait grincer des dents, la voici nommée conseillère auprès du président Mohammed Ben Sulayem.
Lors de sa précédente mission, son passé en tant que conseillère générale auprès de Mercedes et conseillère spéciale auprès de Toto Wolff avait suscité les inquiétudes de certaines écuries, notamment Ferrari.
De retour au sein d’une instance où elle a également été directrice juridique de 2016 à 2018, Shaila-Ann Rao viendra épauler le président sur un large éventail de sujets, incluant les aspects réglementaires et commerciaux relatifs à tous les championnats du monde gérés par la FIA. Elle prendra ses fonctions dès ce jeudi 1er mai.
L’instance justifie son recrutement par la poursuite de sa transformation organisationnelle et de sa réforme financière, initiées au début du mandat de Mohammed Ben Sulayem.
« Je suis ravi d’accueillir à nouveau Shaila-Ann Rao au sein de la FIA », se réjouit celui-ci, dont le mandat est entré dans sa dernière année. « Son parcours remarquable dans le sport automobile mondial en fait un atout précieux pour moi et mon équipe, alors que nous continuons à renforcer les cadres réglementaires et commerciaux de l’ensemble des championnats du monde FIA, au bénéfice des pilotes, des équipes et de nos clubs membres. Elle m’apportera également son conseil sur les relations avec les promoteurs de tous les championnats du monde. »
Avocate de profession, en Grande-Bretagne et en France, Shaila-Ann Rao se dit impatiente de prendre ses nouvelles fonctions, dans une période où le président de la FIA cristallise parfois les critiques quant à la politique qu’il mène et où il a dû faire face récemment à la démission de son vice-président, Robert Reid.
« Je suis impatiente de conseiller le président de la FIA à travers les différents championnats du monde et de poursuivre le travail engagé durant son mandat pour renforcer leurs structures réglementaires et commerciales », avance-t-elle. « La FIA occupe une place unique dans le sport mondial, et je suis enthousiaste à l’idée de contribuer à cette mission et d’aider le président à bâtir un avenir encore plus solide pour le sport automobile. »
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Basile Davoine
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