Cette première édition réussie avait pour objectif de mettre en lumière les conditions de vie dans ce pays d’Asie centrale dirigé par les talibans depuis août 2021. Un pays où les droits des femmes ont été réduits à néant. Fin mars, une première conférence concernant l’accès à l’éducation pour les filles afghanes s’est tenue, tandis qu’une seconde rencontre a tenté de répondre à cette épineuse question : quel avenir pour l’Afghanistan ? Un ciné-débat est venu compléter cette offre, avec la diffusion du film Au pays de nos frères, des réalisateurs iraniens Raha Amirfazli et Alireza Ghasemi.
Des événements culturels tels qu’un atelier de broderie et un match de cricket ont été organisés. Au total, une trentaine de réfugiés afghans ont organisé et participé aux différents événements proposés. Une manière, selon Anne Thirion, responsable événementiel du groupe grenoblois d’Amnesty International, de « partager la culture afghane tout en promouvant la fraternité ». Celle qui est activement engagée au sein de l’association de défense des droits humains depuis dix ans espère réitérer cet événement l’année prochaine.
Il est toujours possible de profiter des expositions photos à la Maison Internationale jusqu’au 9 mai.