Il n’a pas longtemps aux enquêteurs pour identifier un suspect.

Une semaine après qu’un paquet de prospectus a pris feu aux portes de la maison d’arrêt de Nantes, dans un contexte national sensible, un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, a été interpellé et placé en garde à vue à l’hôtel de police. Il pourrait être jugé dès vendredi 2 mai 2025 dans le cadre de procédure dite de comparution immédiate.

Un pantalon calciné sur place

Pour mémoire, dans la nuit du 21 au 22 avril, un début d’incendie avait été signalé et deux tags découverts près de l’établissement pénitentiaire nantais. Sur place, un pantalon, calciné, avait notamment été retrouvé et saisi. Le feu, mal maîtrisé, avait en effet brûlé le survêtement de l’incendiaire.

Le parquet local saisi

Depuis le 13 avril, les attaques se multipliaient dans les prisons françaises (une quinzaine d’attaques avaient été recensées et 24 personnes se trouvaient en garde à vue mardi soir, selon le parquet national antiterroriste (PNAT). Ce dernier s’était saisi de nombreux faits, mais l’enquête ouverte après l’événement survenu à Nantes restait supervisée par le parquet local.

Des motivations inconnues

On ignore, pour l’heure, les motivations du suspect. On sait toutefois que ses (rares) antécédents ne sont ceux pas d’une figure de la grande criminalité organisée. Si son procès n’est pas renvoyé, le suspect aura l’occasion d’expliquer son geste devant ses juges, vendredi.