Dans un entretien accordé à la chaîne américaine ABC News diffusé ce mercredi 30 avril, Donald Trump a supposé que Vladimir Poutine voulait la paix : “Je pense que si je n’avais pas remporté l’élection, il aurait pris toute l’Ukraine”, a-t-il avancé, ajoutant que “grâce à moi, je crois qu’il est prêt à mettre fin aux combats”. Des propos formulés quelques jours après que le président des États-Unis a émis des doutes sur les intentions du président russe.
À Moscou, la presse institutionnelle véhicule de son côté une vision inchangée du conflit : la Russie est disposée à négocier, mais “le principal obstacle demeure la position de Kiev qui, pour l’heure, n’a pas l’intention de rétablir le dialogue avec Moscou et à soutenir ses initiatives”, résume le quotidien pro-Kremlin Izvestia.
Le journal se fait le relais du discours officiel et interroge à ce titre le représentant du ministère des Affaires étrangères à propos des négociations en cours. “Il existe une interaction avec l’Ukraine au plan militaire, concernant les échanges [de prisonniers]. Il y a un dialogue entre les médiateurs, mais aucun autre contact officiel qui indiquerait le début d’un dialogue, d’un prédialogue, de consultations ou de négociations sur les négociations”,