COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Trente après la disparition de Gérard Onfray, un témoin de Jéhovah zélé, son fils Luc, déjà condamné pour un meurtre glauque en 2012, a été acquitté ce mercredi soir du parricide dont on l’accusait. À l’issue d’un procès sans corps, sans aveu, ni preuve matérielle, les jurés ont estimé que le doute devait l’emporter.

Trente ans après la disparition de Gérard Onfray à Nice, son fils Luc, 58 ans, a été acquitté ce mercredi soir par la cour d’assises des Alpes-Maritimes. Après trois heures de délibéré, les jurés ont estimé que les charges qui pesaient sur celui que la presse surnomme «le tueur au mixeur»  n’étaient pas suffisantes pour établir sa culpabilité dans ce parricide sans cadavre, ni aveu, ni preuve matérielle.

Un verdict arraché au terme d’un procès hors-norme, au fil duquel le doute a fini par l’emporter. Luc Onfray, condamné en 2012 à trente années de réclusion pour avoir tué, dépecé et passé au mixeur les chairs de Michel Renard quatorze ans plus tôt, comparaissait cette semaine pour une autre disparition, plus ancienne : celle de son père Gérard, témoin de Jéhovah zélé, intraitable et isolé, dont la trace s’est perdue dans la nuit du 24 au 25 juin 1995. L’homme s’était volatilisé sans papiers, sans argent, sans sac de voyage, sans même ses lunettes de myope et sa précieuse bible annotée…

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Le Figaro

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