DÉCRYPTAGE – Le président américain a annoncé que les taxes sur les véhicules importés ne seraient pas cumulées avec celles appliquées aux pièces détachées. Mais cela ne change pas la donne pour l’industrie.
Pour fêter ses 100 jours de présidence, Donald Trump a voulu faire un cadeau aux constructeurs automobiles. Les droits de douane de 25% imposés début avril aux véhicules mais aussi aux pièces importées aux États-Unis ne se cumuleront pas. Tout au moins pendant une période de deux ans, a annoncé le président américain à Warren (Michigan) près de Detroit, le fief des Big Three – Ford, General Motors et Chrysler (Stellantis). « Nous voulons simplement les aider pendant cette période de transition. Du court terme, a déclaré le président avant son départ pour Warren. S’ils ne pouvaient pas avoir de pièces détachées, nous ne voulons pas les pénaliser », a-t-il ajouté.
Depuis le 3 avril, les constructeurs du monde entier qui vendent leurs voitures, leurs pick-up et leurs vans importés sur le territoire américain sont taxés à 25%, que les véhicules et les pièces viennent du Japon, de Corée, d’Europe ou même du Mexique et du Canada, deux pays pourtant liés aux États-Unis par un accord de libre-échange…
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